Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche
Né dans une famille de classe moyenne à Louisville (Kentucky), celui qui était au départ Cassius Clay avait vite compris qu’il fallait de battre, comme l’ensemble de la communauté noire dans le sud ségrégé. Comme plusieurs de sa génération, il a commencé à pratiquer la boxe, qui était (et reste) (…)
Oui, une autre fusillade aux États-Unis. Une attaque contre la communauté LGBT, dans un club de nuit à Orlando. À toute vitesse, les autorités policières et les médias-spectacles ont sauté sur la thèse du terrorisme islamique. Même Obama est tombé dans le piège, Il s’agissait certainement d’un (…)
Le 7 juin, la primaire de la Californie (547 délégués qui pèseront de tout leur poids à la convention démocrate en juillet) en jeu) sera cruciale pour déterminer le sort de Bernard Sanders et d’Hillary Clinton. Même si Mme Clinton est en avance au niveau des délégués déjà élus, la Californie (…)
Le 20, 21 et 23 mai, une bonne partie de la gauche américaine était réunie pour le rendez-vous annuel à New York, le « Left Forum ». Il y a avait 400 sessions et plus de 3000 participants pour entendre des syndicalistes, des intervenant-es communautaires, des militants de micro mouvements de (…)
Alors voilà, la campagne des primaires est terminée du côté républicain. En effet, Donald Trump a atteint le chiffre magique de 1237 délégués. Au-delà de Trump, ce tremblement de terre politique représente une grande victoire pour le populisme d’extrême droite. C’est un projet solidement ancré (…)
Nous savons maintenant que Donald Trump sera le candidat pour le Parti républicain. De l’autre côté, avec l’appui de la grande majorité des 721 « super » délégués démocrates (tous nommés par la direction du parti), Hillary Clinton semble en avance, du moins pour la convention du parti qui aura (…)
La gauche américaine est à la croisée des chemins. Les interrogations et les débats surgissent de partout. À la suite de l’élan progressiste engendré par la campagne présidentielle de Sanders, la question est posée : que faire de ceux et celles qui ont soutenu et travaillé pour un mouvement (…)
Depuis quatre ans sous l’administration Obama, la situation s’est aggravée pour les Afro-Américains sur plusieurs plans. La violence policière est symptomatique d’un racisme profondément inséré dans le psyché de ce pays. L’action meurtrière de la police a beaucoup choqué l’opinion (…)
Hillary Clinton a gagné l’élection primaire dans l’état de New York par une ample marge de 15% sur Bernie Sanders. Cette victoire donne 140 délégués à Clinton et augmente son avance sur Sanders. Les élites du Parti Démocrate font pression sur Sanders pour qu’il abandonne la partie.
Depuis l’élection de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis en 1980, la droite conservatrice a enclenché ce quelle a appelé une « guerre culturelle » avec comme objectif de changer la mentalité du citoyen américain « ordinaire ». C’est ainsi que sont arrivés dans le Parti républicain des (…)
En général, les divers mouvements de gauche et progressistes aux États-Unis sont investis dans la campagne de Bernard Sanders. Cette gauche par ailleurs n’a pas une stature nationale, même si elle peut être très active au niveau local (municipal) ou dans certains secteurs de la société.
À travers sa campagne des primaires, Bernard Sanders qui se déclare socialiste apporte dans la société américaine une politique de classe. En ciblant le 1% et Wall Street, il fait revivre le mouvement « Occupy » qui a été présent dans plus de 200 villes des États-Unis. Le discours de Sanders (…)
Depuis l’élection de Ronald Reagan en 1980, la droite américaine est alimentée par les secteurs conservateurs religieux ou laïcs. La cible de cette « guerre culturelle » était la gauche libérale, alors que l’objectif fondamental était de changer la mentalité de la population.
Voici un fait : Bernard Sanders ne gagnera pas l’investiture du Parti démocrate. Hillary Clinton va gagner, avec l’appui de Wall Street et de l’establishment du Parti démocrate (qui nomme les « super délégués » à la convention à venir). Pour autant, la course politique de Sanders pour changer (…)
L’élite du Parti républicain, le « Grand Old Party » (GOP), cherche une solution pour empêcher Donald Trump de gagner l’investiture du parti en vue des prochaines élections présidentielles qui auront lieu en novembre. Après sa victoire au Nevada, où il a obtenu 46% des votes hispanophones, et (…)
Bernard Sanders a obtenu 49.6 % des votes en Iowa, trois dixièmes de pour cent derrière Hillary Clinton. C’est une défaite réelle pour elle, sachant qu’elle menait par de fortes majorités dans les intentions de vote à la mi-novembre.
La mort d’Antonin Scalia, juge à la Cour suprême des États-Unis, pourrait permettre au Président Obama de le remplacer par un juge plus libéral et, ce faisant, de changer la composition idéologique de cette instance juridique très importante dans le système américain. Depuis déjà plusieurs (…)
Que font les syndicats dans l’actuelle course à l’investiture aux États-Unis ? Est-ce que les organisations syndicales constituent encore une force importante sur la scène politique ? Quels candidats, démocrates et républicains, soutiennent-ils ?
Michael Bloomberg, l’ex-maire de New York, grand patron de Bloomberg News et pur produit de Wall Street, pense à se lancer dans la course à la présidence. Il a annoncé que s’il le faisait, il allait financer sa propre campagne au modeste coût d’un milliard de dollars. Comme sa fortune (…)
Le Comité national du Parti Républicain craint que le parti se dirige vers une scission historique. Avant la campagne pour la nomination du candidat actuellement en cours (les « primaires »), la stratégie était de se présenter sous la bannière d’un conservatisme modéré, dont le candidat Jeb Bush (…)
Depuis un mois, la campagne d’Hillary Clinton bat de l’aile. Jusqu’à la mi-décembre pourtant, tous les sondages lui donnaient une avance de 20 % sur Bernard Sanders parmi des électeurs démocrates. Le New York Times l’avait déjà couronné victorieuse ! Avec l’appui de l’establishment du parti, ses (…)
Selon Chris Hedges, les turbulences actuelles annoncent un plus grand chaos. Les États-Unis, le pays capitaliste et impérialiste hégémonique, est sur un chemin qui mènera inévitablement à une catastrophe économique, sociale et écologique.
L’Amérique s’agite, nous dit le New York Times. Un peu partout, la population le dit, « on en a assez de la langue de bois ». « On veut entendre du vrai » et des réponses simples, quitte à se ce qu’elles soient simplistes. Victimes de la crise, enfermés dans un processus de dégradation (…)
Aux États-Unis, les opposants aux changements climatiques se sont entourés d’un mur de déni. Les données scientifiques sur les changements climatiques sont présentées comme une vaste conspiration menée par la gauche libérale et les environnementalistes, avec Obama en tête. Notons que Harper et (…)
