Nous nous inscrivons dans une gauche plurielle et radicale, c’est-à-dire une gauche qui prend les problèmes d’ordre économique, social et culturel à la racine. En effet, nous croyons que le système politique et économique actuel, dans un contexte de mondialisation néolibérale, nous mène vers une impasse. C’est pour cela que nous sommes anticapitalistes.
Nous croyons qu’il faut faire de la politique autrement, sur la scène électorale, oui, mais loin de la politique spectacle et qui n’est active qu’au moment des élections. Nous cherchons à promouvoir une démocratie participative qui favorise la reprise de pouvoirs individuels et collectifs et qui travaille, ici et maintenant, à un autre monde possible.
Nous nous inscrivons dans les luttes du mouvement syndical et des mouvements sociaux : les luttes féministes, antiracistes, écologistes, autochtones et altermondialistes qui dénoncent les formes de dominations et d’oppressions présentes dans nos sociétés. Car ces derniers, tout autant qu’un parti politique progressiste, sont porteurs d’un projet de transformation sociale.
Nous croyons qu’il faut rompre avec le projet nationaliste de droite défendu par l’actuelle direction du Parti québécois. Au Québec, l’émancipation sociale va de paire avec l’émancipation nationale. Voilà pourquoi la lutte pour l’indépendance du Québec est essentielle.
Nous nous donnons la tâche de construire une alternative au monopole des grands medias, qui ne font que servir les intérêts des classes dominantes, en redonnant la parole et la visibilité aux discours et aux projets alternatifs en concordance avec les principes de cette plate-forme.
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