C’est donc l’ensemble du personnel enseignant, personnel de soutien et personnel professionnel qui a voté à forte majorité en faveur de la grève, avec des mandats allant de 85 % à 88 %. Ces jours de grève pourraient être déclenchés à n’importe quel moment à l’hiver si les discussions aux tables de négociation de la Commission scolaire Kativik ne débloquent pas d’ici là.
Assez, c’est assez !
« Après deux ans de négociations, nous n’avons rien obtenu de concret qui va améliorer le sort de nos membres du soutien scolaire. Nous avons tenté d’explorer des voies de passage entre nos demandes prioritaires et celles de l’employeur, mais nous n’avons pas obtenu l’écoute souhaitée. Du côté du personnel enseignant, nos demandes spécifiques doivent trouver un dénouement satisfaisant pour nos membres, ce qui est loin d’être le cas à l’heure actuelle. Il est temps que le ministère, le Conseil du trésor et la commission scolaire montrent assez de bonne volonté pour conclure ces négociations qui n’en finissent plus. Assez, c’est assez ! Ne nous forcez pas à utiliser nos mandats de grève ! », exhorte Larry Imbeault, le président de l’AENQ-CSQ.
« Le personnel professionnel est excédé de constater que les négociations avec la Commission scolaire Kativik ne débloquent pas. Alors que les centres de services scolaires du Sud ont réglé depuis un an, la commission scolaire refuse encore d’accorder au personnel l’ensemble de ce qui a été négocié pour leurs homologues au Sud et refuse toutes discussions sur les demandes spécifiques du Nord. Les enjeux d’attraction-rétention sont encore plus criants au Nord qu’au Sud, et l’attitude de fermeture de la Commission scolaire Kativik est incompréhensible dans ce contexte. Au Nord comme au Sud, le personnel mérite les mêmes conditions et tous les élèves du Québec méritent les mêmes services ! », conclut Carolane Desmarais, présidente du SPPENOM-CSQ.
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