Cet appel répond aussi au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui demandait à la société civile d’exiger des comptes de ses élu.e.s parce que, disait-il, plus la situation climatique s’aggrave, plus les politicien.ne.s semblent reculer sur le terrain.
Dans ce contexte, comment le ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Québec, M Charette, un élu, explique-t-il sa volonté de marcher avec les manifestant.e.s.? Réclame-t-il des comptes à lui-même et à son propre gouvernement ?...
Si le ministre veut répondre présent à l’appel international,
– qu’il déclare solennellement l’état d’urgence climatique ;
– qu’il soumette le projet GAZODUQ / GNL, et tous les projets industriels, à une évaluation climatique rigoureuse reposant sur des bases scientifiques, incluant le calcul des GES en amont et en aval des projets, et l’impact de ces projets sur la crise climatique comme critère premier de décision ; et
– que son gouvernement mette en place les mesures de transition urgente que l’état d’urgence nécessite, comme le prescrivent les Chantiers de la DUC, les C-DUC.
Nous comprenons la réaction du collectif « La Planète s’invite au parlement » : on ne veut pas que le ministre prenne des bains de foule et marche, on veut que lui et son gouvernement se mettent en marche par rapport à l’urgence climatique.
Jacques Benoit, Michel Jetté, Louise Sabourin, Normand Beaudet,
Et toute l’équipe de GMob /Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique – DUC.
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