tiré de ; [entre les lignes et les mots->https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/09/08/appel-pour-une-mobilisation-mondiale-pour-le-climat-du-20-au-27-septembre/14 septembre2019
Nous partons d’un constat indiscutable à ce jour : Le changement climatique n’est pas le problème initial « en soi ». Cela est directement lié aux systèmes de production, distribution et consommation, c’est-à-dire au capitalisme, système basé sur la croissance du profit pour le profit, pour le bénéfice privé d’une minorité. C’est à la fois la cause et le problème et, par conséquent, il n’existe pas de « transition juste » à l’intérieur du système capitaliste.
De plus, la dégradation environnementale est subie de façon inégale suivant la classe sociale, le sexe, les origines ou les ressources. Nous affirmons que la transition se doit d’affronter cette hiérarchisation, et de défendre et identifier, plus particulièrement, les populations les plus vulnérables.
Avec la signature du traité commercial entre l’Union européenne et Mercosur, l’UE va à l’encontre des objectifs environnementaux qu’elle prétend défendre : en favorisant le déboisement de l’Amazonie, en remettant en cause les circuits commerciaux courts, en constituant une menace pour la survie des petits producteurs, en signant un traité fait sur mesure pour les multinationales européennes et les entreprises agroalimentaires, qui n’hésitent pas à détruire la planète avec la complicité des gouvernements d’extrême-droite comme celui de Bolsonaro. Ils minimisent et couvrent la destruction de l’Amazonie, mettant en danger la survie et le mode de vie des communautés indigènes, véritables propriétaires du territoire.
Les grandes multinationales et le gouvernement des Etats-Unis mettent également en péril l’Amazonie. Avec le Chine, ce sont les plus grands pollueurs mondiaux et les principaux défenseurs de l’industrie pétrolière.
C’est pourquoi les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes appellent à la mobilisation des travailleuses et travailleurs, afin d’ appuyer les actions de désobéissance civile et les mobilisations (grèves, manifestations, etc.) qui se dérouleront au niveau mondial pendant la semaine du 20 au 27 septembre, aux côtés de la jeunesse et d’autres organisations sociales, pour exiger, à travers la lutte syndicale, la répartition du travail, la réduction de la journée de travail sans diminution de salaire, l’arrêt des combustibles fossiles. Nous revendiquons un changement de modèle de production pour produire les biens nécessaires à la société, conscients du fait que la lutte pour la défense de la planète est, et doit rester, la lutte de la classe ouvrière contre le capitalisme.
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