Cette pratique, qui vise à empêcher la coupe sans compromettre l’intégrité des arbres, est une tactique utilisée par les écologistes depuis plus de 40 ans pour protéger les forêts de l’exploitation extractive ou des projets industriels qui les menacent. Le groupe affirme avoir mené cette action en réponse à l’appel des Soulèvements du fleuve à se soulever contre la conteneurisation, l’accaparement du fleuve Saint-Laurent, de ses berges et de ses bassins versant par les multinationales qui détruisent le territoire et méprisent les populations locales.
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Malgré une forte opposition citoyenne et ses conséquences écologiques désastreuses, Legault et le Port de Montréal soutiennent encore le projet d’expansion du port de Montréal à Contrecoeur. Personne ne veut y investir, il manque encore un milliard de dollars de financement et les experts qualifient ce projet "d’éléphant blanc". », explique un militant du groupe. « Nous avons jugé nécessaire d’enfoncer le clou quant à l’inadmissibilité du projet et de défendre le territoire face à cette expansion destructrice
. »
Dans le cas de Contrecoeur, la mise sur pied du monstre industrialo-portuaire prévoit, en plus del’abattage d’une forêt mature de 20 000 arbres, le ravage de plus d’un demi-kilomètre de rives naturelles et la perte de nombreux milieux humides déjà rares dans la région. Ce projet sera construit dans l’habitat de plusieurs espèces menacées d’extinction dont le chevalier cuivré, une espèce endémique dont l’existence estconfinée à une petite section du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Richelieu. Par le passage de deux à trois bateaux par semaine, ce projet accélérerait également l’érosion des berges qui alarme les citoyennes et citoyensdepuis plusieurs décennies.
« Cela fait plusieurs années que François Legault et les multinationales de la logistique cherchent à transformer le fleuve en une "autoroute" à marchandises. Nous nous opposons à ce que les pouvoirs économiques et politiques s’accaparent notre fleuve pour faciliter l’accélération du commerce international et l’accroissement du trafic maritime, tout cela en bafouant le droit des citoyennes et des citoyens d’être informés et consultés » affirme une personne qui milite au sein du groupe.
Nous nous soulevons contre la destruction de la forêt et de la plage de Contrecoeur, pour le fleuve et celles et ceux qui l’habitent. Le ravage de ces milieux naturels ne se déroulera pas sous notre regard passif : la lutte ne fait que commencer.
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