Les bouleversements climatiques, la destruction de l’environnement et les guerres incessantes sont, en fait, trois aspects du même problème. Comme le mentionne le dernier rapport de l’ONU sur le climat, il ne nous reste que très peu de temps pour agir. Une chose vraiment utile que nous pourrions faire, et qui semble avoir échappé à notre regard collectif, serait d’examiner attentivement l’impact de la pollution militaire. Même sous le couvert de la « sécurité nationale », il y a suffisamment de preuves des graves dommages environnementaux causés par les essais nucléaires, les sites et bases d’entraînement, les bombardements d’usines et de puits de pétrole, et bien sûr, l’extraction des métaux et du carburant nécessaires à la fabrication, à l’exploitation et à l’entretien des équipements militaires.
Les sommes dépensées l’année dernière, et qui ont engendré cette pollution, ont passé la barre des 2 000 milliards de dollars. N’est-il pas temps que les groupes pacifistes et environnementaux s’associent pour exiger que cet argent soit utilisé pour sauver la planète au lieu de la tuer (et de nous entretuer) ? Aux États-Unis, chaque contribuable contribue à cette situation à hauteur de 20 % de ses impôts ! Au Canada, c’est un peu moins, mais quand même... Une créature intelligente peut-elle contribuer à sa propre disparition ?
Ingrid Style, Mont Saint-Hilaire
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