Montrez à vos amis ce que limiter le réchauffement global à 1,5 degrés signifie pour le Canada. S’il vous plaît, partagez ces images.
La lettre souligne que le Canada doit renoncer à ses projets de construction de nouveaux pipelines de sables bitumineux comme Énergie Est et Kinder Morgan s’il entend respecter ses engagements. Les dirigeants canadiens doivent plutôt s’employer à éloigner notre économie de la filière des hydrocarbures et favoriser l’essor des énergies vertes et renouvelables ainsi que les options de transport efficaces et durables comme le transport collectif et l’électrification.
Le message des groupes est simple : les grands projets de pipelines sont inconciliables avec un avenir climatique sécuritaire et 80% des réserves d’hydrocarbures doivent demeurer dans le sol pour amorcer la transition vers les énergies propres et éviter un réchauffement planétaire de plus de 1,5°C qui entrainerait des changements climatiques catastrophiques.
1,5°C pour assurer la survie millions de personnes
Les groupes rappelent aux gouvernements fédéral et provinciaux l’immense tâche à accomplir au Canada pour respecter nos engagements en matière climatique. Il est en effet impératif de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius pour garantir la survie et la sécurité de millions de personnes sur planète. Le temps presse, car pour y arriver nous devons faire la transition vers un monde basé à 100% sur les énergies renouvelables d’ici 2050.
Besoin d’une nouvelle stratégie canadienne sur le climat
Les gouvernements fédéral et provinciaux ont promis d’élaborer une nouvelle stratégie canadienne sur le climat dans les 90 jours suivant la Conférence de Paris. Il est capital qu’au terme de cet exercice le Canada retrouve sa position de chef de file en matière de lutte aux changements climatiques à l’échelle mondiale. Cette stratégie ambitieuse, juste et fondée sur des données scientifiques exigera que le Canada et ses provinces détournent leur économie des hydrocarbures et que la grande majorité des réserves demeure dans le sol.
Nous avons besoin que nos dirigeants nous mènent sur la voie de la diversification énergétique et économique, pas qu’on nous impose des pipelines à travers le pays ! Nous sommes prêts à collaborer avec les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux, les représentants des Premières Nations, des Inuits et des Métis ainsi qu’avec tous ceux et celles préoccupés par les changements climatiques afin de relever le défi et nous détourner des hydrocarbures.