En effet, on apprenait dans reportage diffusé dans la grande région de Québec, que, sur un peu plus de 100 puits répertoriés par le Collectif Moratoire Alternatives Vigilance (CMAVI), un trentaine présentent des fuites de plus ou moins grande envergure. Le gouvernement finançait depuis 2010 un programme pour inciter les citoyens à répertorier les puits de pétrole et de gaz abandonnés à la grandeur du Québec. Or, le MERN a mis fin au partenariat en janvier 2016.
Cette situation inquiète d’autant plus Tache d’huile que la Gaspésie compte plus de 100 puits abandonnés sur son territoire, dont certains qui ont déjà rejeté du pétrole après leur abandon, et probablement contaminé l’environnement. (Annexe 1) . À terme, Tache d’huile s’attend à ce que tous les puits forés renfermant des hydrocarbures fuient, et nombre d’études vont en ce sens. “ Couler du béton dans un ouvrage conçu pour extraire en ferait une merveille de colmatage ? On en doute, et les chiffres sont là…“ déplore la porte-parole.
”Le gouvernement choisit de couper la détection des vieux puits problématiques et de financer grassement les pétrolières à travers un fonds de plus de 200M$. Ces choix révélateurs sont particulièrement troublants alors que ce même gouvernement est en voie de légiférer sur l’exploitation des hydrocarbures et la transition énergétique. Plus que jamais, nous devons agir, à tous les niveaux, pour défendre les intérêts de nos communautés. La péninsule gaspésienne est couverte de permis d’exploration vendus, ne l’oublions pas ! ” rappelle la porte-parole.
Tache d’huile tient à réitérer les 11 questions au ministre Arcand posées par le CMAVI. (annexe 2).”Nous attendons avec impatience le rapport que le ministre Arcand avait promis de rendre public avant la fin de la semaine dernière.” affirme la porte-parole