L’élection de Donald Trump aux États-Unis semble avoir exacerbé et accéléré une montée de l’intolérance que nous pouvions déjà voir croître sous la forme du Front national en France ou d’autres mouvances d’extrême droite dans certains pays d’Europe.
Les évènements de Charlottesville nous ont tous et toutes choqués et consternés. Notre indignation envers le président américain Donald Trump s’est accrue lorsqu’il a refusé de désavouer le fascisme et la suprématie blanche.
La présence de groupes similaires dans le paysage politique québécois a de quoi nous alarmer. Nous avons déjà eu à composer avec le phénomène des radios-poubelles à Québec depuis plusieurs années. S’ajoutent maintenant à cette démagogie ambiante des groupes d’extrême droite comme La Meute, Atalante et Pegida.
Consœurs et confrères, dans ce contexte trouble, il est encore plus important de se retrousser les manches et de faire valoir notre projet de société basé sur nos principes de justice sociale, de partage et de tolérance. Le Québec moderne est composé de citoyennes et de citoyens incluant des personnes provenant d’origines diverses dont la contribution est essentielle au développement et à la richesse collective de la société québécoise. Le mouvement syndical s’est toujours battu contre le racisme ainsi que pour l’inclusion et l’égalité. Il continuera de le faire. Notre voix devient d’autant plus essentielle lorsque les promoteurs de l’exclusion et de la discrimination s’activent.
Solidairement,
Le président de la FTQ,
Daniel Boyer
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