« Pour nous, l’offre finale de Cascades à la table de négociation n’est vraiment pas à la hauteur. Plusieurs autres divisions de Cascades situées au Québec offrent des salaires horaires plus élevés de 5 $ l’heure, ce qui représente une disparité salariale de près de 10 000 $ annuellement. Or, nous faisons exactement le même travail, nous produisons sensiblement les mêmes emballages et surtout, nous avons des dépenses courantes similaires aux autres travailleuses et travailleurs de l’entreprise. L’inflation nous a toutes et tous touchés de plein fouet et nous voulons des salaires conséquents », souligne Manon Lajeunesse, présidente du syndicat.
« Cascades vient tout juste de dévoiler ses derniers résultats financiers non vérifiés pour 2024 avec un bénéfice net de 101 millions $ pour sa division carton-caisse. Il s’agit d’une entreprise québécoise rentable qui a intérêt à bien payer ses salarié-es si elle veut attirer sa main-d’œuvre et surtout, la garder à son emploi », ajoute Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN.
« Après seulement 11 rencontres de négociation, nous avions réglé les clauses normatives et il ne restait que celles à incidence financière. Nous sommes d’avis que la négociation pouvait se poursuivre et qu’une offre finale était clairement prématurée à ce stade. Le rejet de cette offre et le vote de la banque de jours de grève nous indiquent que l’employeur devra refaire ses calculs autrement s’il veut s’entendre avec ses salarié-es », conclut Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN.
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