Québec, le 28 novembre 2024 – Aujourd’hui, l’organisation Ma place au travail, accompagnée de parents et d’alliés, se rend à l’Assemblée nationale pour assister au dépôt officiel de sa pétition sur la qualité éducative dans les services de garde éducatifs à l’enfance. Lancée en réponse au rapport accablant de la Vérificatrice générale du Québec sur le sujet, cette initiative appelle le gouvernement à prendre des mesures
concrètes, ambitieuses et urgentes pour adresser la situation.
Six mois après la publication du rapport révélant que près de 30 % des services de garde évalués n’atteignent pas les normes minimales de qualité éducative, le ministère de la Famille n’a toujours pas présenté au public de plan d’action pour répondre aux recommandations de la Vérificatrice générale.
Au cours des dernières semaines, une série de faits troublants sur la santé du réseau ont aussi été dévoilés, notamment le fait que 10 000 éducatrices ont quitté la profession au cours des trois dernières années. Leur départ prive le réseau d’un pilier essentiel pour garantir des milieux de garde sécuritaires, sains et de qualité pour les tout-petits. C’est d’autant plus inquiétant que l’an dernier, sur les 10 831 postes pourvus d’éducatrices,
69% sont non qualifiées.
Cette pétition s’inscrit dans une mobilisation continue de l’organisme, incluant des actions telles que la remise d’un volumineux cahier de témoignages de parents et de personnes éducatrices aux représentants des dossiers Famille de l’Assemblée nationale, démontrant leurs inquiétudes et leur volonté que les choses changent. Parmi les demandes prioritaires,
l’organisme souligne également l’importance d’un meilleur accompagnement des parents et des enfants dans le processus de plaintes.
Portée par le député Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du troisième groupe d’opposition pour la famille et en matière de CPE, la pétition a recueilli, en seulement 4 semaines, près de 4 000 signatures.
Marylin Dion, directrice générale et porte-parole de Ma place au travail, souligne : « Les parents nous disent qu’ils sont inquiets, et ils ont raison de l’être. Étant donné que la pénurie de places en services de garde est toujours aussi importante, les parents n’ont pas toujours le luxe d’être exigeants dans leur choix de service de garde, puisqu’ils n’ont,
justement, que trop peu de choix. Ce que nous demandons aujourd’hui, c’est un véritable engagement de la part du gouvernement pour assurer la qualité éducative dans nos services de garde. Le temps presse. Si rien n’est fait, nous risquons de voir des milieux de garde de plus en plus fragilisés, au détriment de nos tout-petits, qui méritent un départ solide dans la vie. »
Avec cette démarche, Ma place au travail veut rappeler que le Québec, autrefois un modèle en petite enfance, doit agir pour redonner confiance aux familles et assurer à chaque enfant un milieu éducatif de qualité où il peut s’épanouir pleinement.
À propos
Ma place au travail est un organisme à but non lucratif assurant une veille de l’offre proposée aux familles en matière de services de garde et intervient auprès des instances gouvernementales afin que chaque parent qui le désire puisse avoir accès à une place de qualité et subventionnée pour son enfant. L’organisme vise à faire connaître les difficultés bien réelles que les familles rencontrent dans leurs recherches d’un milieu de garde, et
ce, tous types de milieux confondus. Ma place au travail expose régulièrement les répercussions de la pénurie sur la vie personnelle, professionnelle et financière des parents.
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