Un article de Guy Jolicoeur, trésorier du RÉCIFS
Quatre marches silencieuses ont rapproché les intervenantes sociales de leurs collègues infirmières, des femmes médecins qui revendiquent un régime public, des syndicats et des organismes communautaires locaux que ce soit à Sherbrooke, Amos, Montréal et Québec. Si les marches étaient silencieuses, les porte-parole de ces organismes ont dénoncé à tour de rôle l’approche quantitative qui accroît la détresse, les arrêts de travail et les congés de maladie qui ne cessent d’hypothéquer les services à la clientèle des CISSS et des CIUSSS.
L’évènement tragique de Granby au printemps dernier a malmené la DPJ ainsi que les intervenantes qui ont été pointées du doigt par une partie de la population. Ce drame a été un révélateur puissant des difficultés croissantes du Réseau de la Santé a s’ajuster à la croissance des signalements de la DPJ alors qu’on a coupé les services de première ligne Jeunesse dans les CLSC.
Le RÉCIFS demande donc que la ministre McCann réinvestisse dans les services sociaux de proximité, abandonne le modèle « lean » de son prédécesseur et donne plus de moyens au communautaire qui lui aussi souffre de sous-financement.
*Le RÉCIFS est un regroupement national de plus de 500 intervenantes sociales, de formatrices et d’étudiantes en service social, défendant l’intervention sociale au Québec.
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