« Ce qui est bon pour le reste du Canada n’est pas nécessairement bon pour le Québec. On l’a vu avec le rachat de l’oléoduc Trans Mountain. On l’a vu avec ce qui se passe au chantier Davie. On l’a vu plus récemment avec la gestion de l’offre. Seul un Québec indépendant pourra déterminer lui-même son avenir au lieu de payer le gros prix pour les mauvaises décisions d’Ottawa », a martelé Manon Massé.
Le ministère des Finances du Québec pourra évaluer, entre autres, le service de la dette, les transferts aux particuliers, les dépenses de programme, les revenus et le déficit fédéral, ainsi que les économies dégagées par la fin des dédoublements de programmes et les dépenses qui servent le Canada mais nuisent au Québec.
« Chaque année, le Canada dépense entre 1,8 et 3,3 milliards $ pour subventionner l’industrie des énergies fossiles et 141 millions $ pour maintenir en vie le nucléaire alors que le Québec lui a déjà tourné le dos. En fait, la question qu’il faut se poser, c’est la viabilité financière de rester complice de l’État pétrolier canadien alors qu’il n’a jamais été aussi urgent de faire la transition énergétique et environnementale de notre économie ! L’indépendance du Québec est non seulement possible, mais nécessaire si on veut changer de cap et construire un avenir meilleur », a ajouté Sol Zanetti.
Un processus ouvert et transparent
Québec solidaire veut placer la participation citoyenne au coeur du processus d’accession à l’indépendance. Un gouvernement solidaire mettra ainsi sur pied une Assemblée constituante non partisane dès un premier mandat. Les gens qui y siégeront seront élus au suffrage universel et sa composition devra refléter la parité homme-femme ainsi que la diversité québécoise.
« Les gens sont intéressés par l’environnement. Ils veulent une véritable transition énergétique, un projet de société concret qui va nous sortir pour de bon du pétrole. Pour nous, ce projet de société passe sans hésitation par l’indépendance du Québec. Ce que les gens me disent au sujet de l’indépendance c’est : “Parlez-moi en, nourrissez-moi d’un projet fécond qui déborde d’avenir”. Et nous, c’est ce qu’on veut faire. On ne veut pas se chicaner sur la manière de faire l’indépendance, on veut donner l’opportunité au monde de faire leurs propres choix. On fait confiance au peuple pour décider, par lui-même, de son avenir », a conclu Catherine Dorion.
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