La FIPEQ-CSQ offre sa collaboration au premier ministre élu qui a indiqué comme priorité de dépister et soutenir les enfants à besoins particuliers (EBP) avant quatre ans. Un comité de travail de la Fédération se penche sur cet enjeu important depuis plusieurs années.
« Nous apprécions que M. Legault soit en mode solution. Nous espérons partager avec son cabinet le fruit de nos travaux portant sur le dépistage et le soutien offert aux enfants à besoins particuliers », explique la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Un pas dans la bonne direction
« Le ton adopté par M. Legault, lors de sa conférence de presse d’hier, tranche avec sa campagne électorale. Nous voyons aussi d’un bon œil son offre de collaboration avec les CPE et les milieux familiaux publics pour les enfants à besoins particuliers », poursuit Mme Grenon.
La FIPEQ-CSQ souligne d’ailleurs son appui à la proposition de nommer un ministre délégué à la petite enfance pour assurer un meilleur soutien aux enfants à besoins particuliers entre les réseaux de la santé, de l’éducation et de la famille.
Retour au tarif unique
Par ailleurs, M. Legault a aussi dit souhaité réduire le fardeau fiscal des contribuables au cours des prochains mois. Pour la FIPEQ-CSQ, la meilleure façon d’arriver à cet objectif est de revenir au tarif unique pour les CPE et les milieux familiaux publics.
« Le gouvernement va chercher 160 M$ par année sur le dos des parents. La CAQ a promis de revenir à un tarif unique d’ici 4 ans : pourquoi ne pas profiter de la bonne santé des finances publiques pour corriger cette iniquité dès maintenant ? », demande Mme Grenon.
La FIPEQ-CSQ rappelle également que le gouvernement de Justin Trudeau transférera cette année 90 M$ à Québec en raison de son retrait du nouveau programme de garderies fédéral.
Campagne de valorisation
Devant la pénurie de main-d’œuvre importante et les résultats d’un sondage Léger, démontrant l’importance de valoriser davantage la profession d’intervenante en petite enfance, la FIPEQ-CSQ a lancé il y a deux semaines une campagne publicitaire à la télé, en affichage intérieur et sur le web.
« L’objectif de cette campagne est de valoriser la profession. Tous les partis s’entendent sur l’importance de mieux reconnaître les intervenantes en petite enfance. Cela commence par reconnaître leur rôle comme premier maillon de l’éducation et auprès des enfants à besoins particuliers », termine Mme Grenon.
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