Rappelons que le projet de Galt, situé à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Gaspé, est le plus “avancé” au Québec. “ Galt, c’est le pied dans la porte de l’industrie fossile qui essaie de s’installer en Gaspésie, voire au Québec. Les enjeux sont grands ! ” souligne Nastassia Williams, porte-parole de Tache d’huile.
Notons que selon une étude produite dans le cadre de l’Étude environnementale stratégique (ÉES), l’empreinte carbone d’une exploitation de la structure de Galt se situerait dans la moyenne des émissions liées à l’exploitation du gaz ou du pétrole de schiste nord-américain. C’est un projet qui va à l’encontre des nécessités climatiques et qui se développe aux dépens de la sécurité de l’eau et des sols de la péninsule, et ce sans qu’aucune consultation valable des communautés allochtones et micmaques, n’ait été faite “ souligne la porte-parole.
“Les travaux liés aux hydrocarbures constituent des menaces réelles à nos milieux de vie. Ils doivent cesser afin que l’on puisse décider collectivement et sainement de notre avenir énergétique, écologique, social et politique. Si le gouvernement jette de l’huile sur le feu au lieu de l’éteindre, il faut bien des volontaires pour éviter l’incendie, “ affirme la porte-parole.
Tache d’huile, comme un grand nombre d’organisations, est d’avis que tous les efforts nécessaires doivent être déployés pour mettre en place une véritable transition énergétique qui soit porteuse de justice sociale. ”Éviter l’impasse climatique en revitalisant les communautés, c’est encore possible, mais il faut un environnement sain pour accueillir les initiatives ! Prévenons l’irréparable ! “ conclut la porte-parole.
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