En misant sur la collaboration, sur la concertation ainsi que sur le respect des diversités, de la liberté et de l’autonomie de chacun des groupes, le Front commun entend amener nos leaders à donner d’urgence le coup de barre qui s’impose vers les énergies propres, locales, renouvelables et créatrices d’emplois.
De la frontière ontarienne aux Îles-de-la-Madeleine, en passant par Montréal et Québec, les 160 membres du Front commun disent : Ça suffit ! Il faut appliquer dès maintenant les solutions connues, qu’il s’agisse d’économie d’énergie, d’énergie passive, d’énergie renouvelable, de transport ou d’aménagement du territoire. Et pour l’avenir, c’est dans l’innovation propre qu’il faut investir l’argent des Québécois, leur dynamisme et leur talent – pas dans des mirages de prospérité pétrolière qui ont toutes les chances de se transformer en cauchemars écologiques et économiques.
“ C’est dire que le mouvement Tache d’huile s’inscrit dans un élan à la fois étendu et diversifié, que les objectifs que nous défendons trouvent un vaste écho. Nous considérons que la transition hors des hydrocarbures s’impose et peut constituer des opportunités pour l’émergence de façons différentes de remplir nos besoins et vivre dignement pour longtemps. « Diversifié-e-s, certes, mais partageant des perspectives clés, il est clair que nous sommes nombreux-ses et cette force ne pourra être ignorée ! » affirme Maude Prud’homme, porte-parole de Tache d’huile.
Un virage rentable est possible et doit être amorcé dès aujourd’hui.
Le développement de la filière des hydrocarbures n’est pas une fatalité. Au cours des mois à venir, les membres du Front commun seront plus que jamais actifs dans toutes les collectivités du Québec et sur toutes les tribunes pour dire « Non à la filière des hydrocarbures. Oui aux énergies propres, locales, renouvelables et créatrices d’emplois ! »
Le mouvement Tache d’huile réunit des gens qui ont à cœur le respect des écosystèmes et des communautés de la péninsule.Solidaire des organisations similaires dans le golfe du Saint-Laurent, aux Îles-de-la-Madeleine et à Anticosti, Tache d’huile informe et mobilise sur le dossier des hydrocarbures en Gaspésie. Conscient des dangers encourus, le mouvement demande la suspension immédiate des travaux ainsi que des consultations valables sur le développement de cette filière dans la péninsule.