La rencontre, qui a eu lieu en milieu d’après-midi, visait à faire connaître au ministre les attentes de la CSQ et de ses affiliés à l’égard du Sommet sur l’enseignement supérieur, et ce, tant pour ce qui est de la forme que du contenu de l’événement.
Une ouverture qui détonne
La présidente de la CSQ salue l’écoute et l’ouverture manifestées par le ministre Pierre Duchesne qui détonne avec le simulacre de consultation organisé par le gouvernement précédent en 2010.
« L’approche adoptée par le nouveau ministre, qui souhaite entendre les principaux acteurs concernés avant de fixer les modalités du Sommet, est préférable à ce que nous avions connu sous les libéraux. Cette façon de faire est plus rassembleuse et certainement plus prometteuse pour la suite des choses si M. Duchesne maintient la même attitude », commente Louise Chabot.
Au cours de la rencontre avec le ministre, Mme Chabot a rappelé que la CSQ est la plus importante organisation syndicale en éducation au Québec, étant d’ailleurs la seule à représenter tous les personnels œuvrant en enseignement supérieur.
Les séquences de consultation proposées
Quant aux attentes de la CSQ, de ses fédérations et de ses syndicats à l’égard du format du Sommet, on croit qu’il devra être inclusif et qu’il faut prendre le temps de bien faire les choses. La Centrale suggère qu’un document de consultation soit rapidement produit présentant notamment une synthèse des commissions précédentes. Une large consultation devrait suivre permettant le dépôt de mémoires pour finalement aboutir aux environs du mois de février 2013 avec la tenue d’un Sommet réunissant tous les acteurs des communautés universitaire et collégiale. La CSQ suggère que les orientations retenues par le gouvernement soient ensuite débattues en commission parlementaire au printemps.
Les thématiques à aborder
Pour ce qui est des thématiques à aborder lors du Sommet, la CSQ a déterminé trois priorités dont elle a fait part au ministre de l’Enseignement supérieur. Le premier point touche l’accessibilité aux études supérieures, incluant l’accessibilité géographique versus le réseau des cégeps, ainsi que les frais de scolarité versus les programmes de prêts et bourses.
Une autre question qui préoccupe la CSQ est la gouvernance des universités, alors que les valeurs qui devraient primer à ce sujet sont la collégialité et la transparence. Finalement, la Centrale souhaite que l’on parle du financement des universités et de la recherche..