En bref
– La présence des étudiant•es internationaux•ales compense la baisse des effectifs locaux et contribue à la stabilité de nombreux programmes, notamment dans les universités francophones. Elle permet de pérenniser leur accessibilité.
– Pour l’année universitaire 2024-2025, les revenus provenant des étudiants internationaux•ales représentent plus de 75 % du solde des « nouvelles » subventions octroyées par le ministère de l’Enseignement supérieur aux universités québécoises.
– La FQPPU appelle à des mesures pour garantir la capacité de recrutement des universités, préserver leur autonomie et renforcer la concertation avec le milieu académique.
Dans la foulée du dépôt du projet de loi 74, ce rapport démontre que les étudiant•es internationaux•ales sont bien plus qu’une source de financement. Elles et ils renforcent la vitalité académique, soutiennent l’innovation et accroissent le rayonnement international des universités québécoises, particulièrement dans les universités francophones.
Un diagnostic clair : des contributions majeures pour nos universités
Le rapport révèle deux constats clés :
– Une stabilisation des effectifs : Les étudiant•es internationaux•ales compensent la baisse des effectifs locaux, particulièrement dans les universités francophones et en région (l’UQAC, l’UQTR et l’UQAM entre autres). Dans un contexte de sous-financement chronique, elles et ils favorisent la pérennité de nombreux programmes.
– Un levier financier crucial : Leurs frais de scolarité représentent plus de 75 % du solde des nouvelles subventions octroyées par le ministère de l’Enseignement supérieur aux universités québécoises, jouant un rôle essentiel pour leur viabilité financière.
Des recommandations pour préserver le réseau universitaire
Face à ces constats, la FQPPU propose quelques mesures concrètes à l’attention de tout gouvernement qui souhaiterait préserver l’intégrité et la vitalité des universités québécoises :
1- Protéger un plancher de recrutement d’étudiant•es internationaux•ales pour garantir la diversité et la stabilité des programmes.
2- Préserver l’autonomie des universités dans la gestion de leurs admissions, un principe essentiel à la poursuite de leur mission d’intérêt public.
3- Établir un processus de concertation avec les acteurs universitaires pour renforcer les décisions stratégiques liées aux admissions des étudiant•es internationaux•ales.
Un appel à l’action
« Il faut comprendre que les étudiantes et étudiants internationaux représentent plus qu’un atout pour l’enseignement supérieur au Québec. Dans le contexte d’une baisse démographique marquée, notre rapport expose qu’elles et ils jouent un rôle essentiel pour assurer la pérennité de nos universités et de l’offre de programmes. À ce titre, il est impératif de garantir et favoriser leur inclusion, en concertation avec les acteurs clés du milieu », a déclaré Madeleine Pastinelli, présidente de la FQPPU.
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