Lors de mes études en foresterie puis en biologie, on m’a appris que les plans d’eau étaient des milieux fragiles qu’on pouvait traverser mais en mettant des ponceaux et qu’on les retiraient à la suite des opérations forestières. Les ruisseaux sont particulièrement sensibles car c’est là que se reproduit la truite entre autres et la mise en suspension de matières organiques dans l’eau peut entraîner l’envasement des frayères.
De plus, la publicité est importante sur le plan éducatif, car elle fixe souvent la norme sociale de ce qu’on peut faire ou ne pas faire. Dans le cas qui nous préoccupe, elle ouvre la porte, non seulement aux camions légers, mais à tous ces amateurs de véhicules touts terrains (VTT) et quads qui circulent dans nos campagnes et forêts pour qu’ils traversent allégrement les ruisseaux et autres plans d’eau.
J’invite donc toutes les agences de marketing à s’inspirer des principes de base de l’écologie et « d’aller jouer » hors des plans d’eau dans leur publicité.
Pascal Grenier, bachelier en génie forestier
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