« Le gouvernement québécois a la responsabilité de protéger les droits des joueurs, pas de les en priver. Lorsque les libéraux ont adopté le projet de loi 176, ils ont exclu les jeunes athlètes québécois de la Loi sur les normes du travail, sans entendre les joueurs ni demander aux équipes d’ouvrir leurs livres. Tout cela avec le soutien tacite de la CAQ et du PQ. Seul Québec solidaire s’est tenu debout pour les jeunes athlètes québécois », a martelé Gabriel Nadeau-Dubois. Pour corriger cette injustice, un gouvernement solidaire abrogera dès son arrivée au pouvoir l’article 1 de la loi 176, qui cible les jeunes athlètes québécois.
« Une fois que ce comité aura consulté toutes les parties concernées, y compris les joueurs eux-mêmes, leurs parents, les agents et les milieux scolaires, nous prendrons acte de ses recommandations et nous légiférerons au besoin afin de mieux protéger les droits des athlètes qui fréquentent à la fois l’école et une équipe sportive, notamment les patinoires de la LHJMQ », a fait valoir Gabriel Nadeau-Dubois.
Certains propriétaires d’équipes junior majeur prétendent que soumettre leurs joueurs aux Normes du travail mettrait le hockey junior en péril, notamment dans les petits marchés. Or, les retombées économiques du hockey junior majeur se comptent en centaines de millions de dollars. Pourtant, la plupart des joueurs de la LHJMQ touchent une allocation hebdomadaire variant entre 70 et 150$ alors qu’ils sont à la disposition des clubs 12 heures par jour, 6 à 7 jours par semaine.
« La volonté affichée par la Ligue et le gouvernement de préserver les plus petits marchés de la LHJMQ est légitime, mais cela ne doit pas se faire au détriment des jeunes joueurs. Les amateurs de hockey le savent : sans joueurs, pas de matchs, pas de revenus, pas de sport. Pourtant, la recette des billets que nous achetons va tout droit dans les poches des propriétaires de clubs sans passer par les joueurs. Il faut trouver une solution à cette situation difficilement acceptable », a souligné Sol Zanetti.
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