Suite logique
L’adoption des modifications à la LNT s’inscrirait comme une suite logique à la Stratégie nationale sur la main-d’œuvre. Cette stratégie était attendue et elle propose des solutions concrètes à des problèmes bien réels vécus par les travailleuses et travailleurs, ainsi que par les entreprises québécoises.
Il serait très dommage que l’on n’aille pas au bout de la logique derrière la réflexion ayant mené à la Stratégie nationale sur la main-d’œuvre en ne finalisant pas la réforme des normes du travail.
Nos normes minimales du travail doivent faire leur entrée au 21e siècle et le projet de loi, bien que perfectible, aiderait grandement un bon nombre de travailleuses et travailleurs en améliorant la reconnaissance des proches aidants, en encadrant mieux les agences de placement de main-d’œuvre et en ajoutant des mesures de conciliation famille-travail.
Le projet de loi prévoit également la fin des clauses de disparités de traitement selon la date d’embauche. Ce n’est pas rien ! C’est là l’aboutissement d’un long combat du mouvement syndical. Le seul problème est que le gouvernement les interdirait pour l’avenir et ne demanderait pas le retrait des clauses discriminatoires qui ont déjà cours.
Une vraie priorité
Cette réforme, elle est plus que nécessaire. Nous ne pouvons pas, collectivement, la voir échouer sur l’écueil de la campagne électorale. Si le gouvernement et les partis d’opposition y mettent chacun du leur et qu’ils écoutent les préoccupations des travailleuses et travailleurs, que les normes du travail doivent protéger, son adoption avant la fin des travaux parlementaires est possible. Personne n’a intérêt à ce que l’on n’y arrive pas.
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