Tenant une conférence de presse à proximité de l’aéroport, les représentant.e.s ont expliqué que le projet de développement de l’aéroport que propose de faire DASH-L est incompatible avec la santé de la population de l’agglomération de Longueuil.
« Ça fait déjà des années que nous essayons de discuter avec les dirigeants de l’aéroport pour leur expliquer les dommages que causent les avions qui décollent et atterrissent quotidiennement, et les impacts de la pollution de l’air et sonore que cela fait subir à la population de l’agglomération de Longueuil et des villes avoisinantes. Malgré toutes les démarches, il n’y a pas eu d’actions concrètes », déclare Mathieu Péladeau, président du Comité antipollution des Avions – Longueuil (CAPA-L).
« Nous continuons de croire que tout projet de développement doit être soumis au comité consultatif sur le climat sonore, contenir un volet démontrant tous les efforts de DASH-L et ceux des usagers de l’aéroport pour la diminution du bruit et que des études d’impacts sur les risques à la santé et à l’environnement sont nécessaires avant sa réalisation », ajoute-t-il.
Pour Sylvie Cantin, de Mères au front - Rive-Sud, nous ne pouvons plus ignorer les impacts de nos gestes de développement économique sur le climat, sur l’environnement et sur la santé de la population. « Toutes les météos extrêmes qu’on voit ici et partout dans le monde sont causées par notre consommation d’énergies fossiles, et les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui en découlent. Le réchauffement climatique qui s’ensuit ne cesse d’augmenter au détriment de tout ce qui permet à la vie d’exister depuis des millénaires. Cette vie dont nous faisons toutes et tous partie, hommes, femmes et enfants, est menacée », dit-elle avec tout son cœur. « Il n’y a pas 36 solutions : nous devons réduire drastiquement nos émissions de GES.
Augmenter le trafic aérien ne nous amène pas dans cette direction. Au contraire… », insiste-t-elle. Carole Mainville, de La Planète s’invite au Parlement - Longueuil (LPSP-L), officiait l’événement. À la fin, elle a présenté les membres de la Coalition Halte-Air St-Hubert : CAPA-L, Urgence Climatique Montérégie, Mères au Front-Rive-Sud, Saint-Bruno en transition, Rive-Sud en transition, Ciel et Terre, et le Réseau écocitoyen de Saint-Lambert.
Cette coalition, LPSP-L a contribué à la mettre sur pied en vue de la consultation publique que tiendra le député fédéral du comté, Denis Trudel, en collaboration avec la ville de Longueuil. Intitulée « De la gestion du bruit au développement », cette consultation se tiendra du 25 au 28 mai.
Les membres de la Coalition Halte-Air Saint-Hubert y déposeront des mémoires, mais ils invitent aussi la population à y participer largement en s’adressant au bureau de M. Denis Trudel, député (450-928-4288). « La population n’a jamais été consultée
sérieusement sur ce projet de développement. Le peu qui en a été présenté l’a été dans de grandes esquisses roses et pastels qui poussaient sous le tapis tous les problèmes déjà existants et ceux en devenir. La population est en droit de savoir ce que lui réserve DASH-L, d’autant plus que c’est elle qui va tout financer avec ses impôts et en subir les impacts », de conclure madame Mainville.
Source : Coalition Halte-Air Saint-Hubert coalition.halteair@gmail.com
FB : https://www.facebook.com/Coalition-Halte-Air-Saint-Hubert
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