Le premier ministre a des comptes à rendre aux Québécois et Québécoises sur son piètre bilan environnemental des quatre dernières années : entêtement sur le troisième lien, hausse de la norme de nickel dans l’air, incapacité d’atteindre ses objectifs de réduction de GES, etc. La moindre des choses serait qu’il accepte l’invitation des écologistes à venir en débattre.
François Legault et moi ne sommes pas obligés d’être d’accord sur l’environnement, mais on a tous les deux la responsabilité d’en débattre devant la population québécoise. La responsabilité de tous les leaders politiques, en 2022, c’est d’avoir des solutions pour la crise climatique et c’est d’en faire un enjeu de premier plan dans tous nos débats.
À Québec solidaire, ça fait depuis notre création qu’on amène l’environnement dans le débat politique au Québec. Ce n’est pas facile, mais c’est nécessaire. On a une obligation morale envers les générations futures de faire de la question climatique un enjeu de premier plan.
De notre côté, Québec solidaire présentera aux citoyens et aux citoyennes un plan détaillé et crédible qui nous permettra collectivement d’atteindre nos objectifs climatiques et d’enfin devenir les leaders mondiaux en environnement que nous méritons d’être.
Je vais travailler très fort pour que l’environnement soit l’épine dans le pied de François Legault tout l’été et tout l’automne. La crise climatique, ce n’est pas un sujet comme les autres, c’est le plus gros défi de notre époque. L’environnement, ce sera un des piliers principaux de notre campagne électorale, parce que c’est notre responsabilité.
Le 3 octobre prochain, donnons-nous un gouvernement qui prend la bataille climatique au sérieux. Un gouvernement solidaire sera le premier gouvernement écologiste du Québec.
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