À l’année de cette présentation, la caractéristique militaire de ce pays a été moins explicite que ce que nous témoignons sous nos yeux. Connu pour posséder une centaine d’armes nucléaires, selon les statistiques reconnues comme objectives, en 2024, l’Israël est le 17e puissant militaire au monde. Et sa place dans la population mondiale ? 98e !
Que l’Israël soit absolument en fonction d’aide multifacette des États-Unis est très bien connu. Ce qui est moins connu est le rôle d’autres pays. Selon un article publié par la BBC en septembre de cette année, en 2023, les pays européens ont vendu 361 $ m d’armes en Israël : 10 fois plus que l’année précédente !
Le soutien pratiquement inconditionnel d’un pays sous Biden, qui se considère explicitement comme sioniste, et ses alliés l’amène la situation à l’état actuel :
— selon un rapport des Nations unies publié par The New York Times en mai 2024, la reconstruction des maisons de Gaza dure 80 ans !
— Selon un article publié par The Guardian en juin cette année, 80 % des écoles à Gaza ont été déjà détruits au moment de la publication de cet article.
— Selon un rapport publié la semaine passée, le 8 novembre, par Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, seulement 12 hôpitaux d’ensemble de 32 hôpitaux de Gaza sont partiellement fonctionnels !
De plus, nous ne témoignons que des signes de la détermination de l’aggravation de statu quo de la part d’État d’Israël.
Si le militarisme est un ingrédient incontournable de l’ère actuel de l’impérialisme américain, l’Israël comme une base doit continuer son rôle autant que nécessaire. À cet égard, un rappel de l’existence des moments où les alliés sont mis à côtés dans le passé est clarifiant. Les talibans, munis et soutenus par l’occident avec la direction des États-Unis contre Union soviétique, pour un, Saddam contre le gouvernement iranien, pour l’autre – et la liste n’y arrête pas. D’une manière ironique, tous ces alliés sont considérés des ennemis et même détruits une fois que leur date d’échéance est arrivée. Est-ce que cela peut être également le cas pour l’État d’Israël ? Entre autres, à côté d’aide matérielle, le soutien englobant des États-Unis, le sens de culpabilité de l’Allemagne et l’incertitude de la France, continuent à nourrir cette base militaire. Mais plus que ça.
C’est maintenant vastement connu et reconnu que cet état acrééet financièrement soutenu Hamas jusqu’à deux ans à peu près avant l’octobre 2022, pour diviser les Palestiniens. À long terme, selon cette lecture, l’état génocidaire, a eu besoin de cette guerre et ce massacre pourcréer un Israël encore plus grand ! Pour cet objectif, il a besoin de nouvelles formes d’antisémitisme.
Pour nourrir son élan du militantisme et de l’expansionnisme, l’état israélien a réussi à transformer les menaces quasi symboliques en menaces véritables. Grâce au soutien inconditionnel du parrainage des États-Unis et de leurs alliés, les missiles de Hamas pratiquement toujours inefficaces sont transformés en menaces qui nuisent au peuple israélien. C’est aussi le cas pour Hezbollah. Mais la cible véritable, selon les autorités israéliennes, est l’Iran. La réaction de l’Iran à cet égard ne semble pas un facteur déterminant de plan de cette base militaire.
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