PLAN RESPECT – un nouveau contrat social avec les soignantes du Québec.
1. RESPECT POUR NOTRE RÉSEAU PUBLIC
2. DU RESPECT POUR LES SOIGNANTES
3. DU RESPECT POUR NOS REGIONS
1. DU RESECT POUR NOTRE RÉSEAU PUBLIC
Le temps supplémentaire obligatoire (TSO) est le cancer du réseau de la santé. Pour un réseau public fort, le gouvernement ne doit pas réduire le recours au TSO, mais bien l’abolir. L’évolution du TSO dans le réseau de la santé doit faire l’objet d’un suivi régulier et transparent du ministère de la Santé. Québec solidaire a toujours dénoncé la dépendance de nos hôpitaux aux agences de placement privées : la meilleure façon de se sevrer des agences, c’est d’améliorer les conditions de travail des soignantes dans leur ensemble.
Rapatrier le personnel soignant des agences de placement privées d’ici trois ans
Rapatrier les soignantes qui ont quitté le réseau public en offrant de meilleures conditions de travail et à resserrant l’encadrement des agences de placement privées. D’ici trois ans, l’ensemble du personnel soignant oeuvrant au sein du réseau public serait employé de l’État québécois
Le coût de cette mesure est évalué à 300 M$
Un suivi transparent du TSO et du recours aux agences
Exiger du ministère de la Santé qu’il publie un rapport mensuel sur l’utilisation du temps supplémentaire obligatoire et du recours aux agences de placement afin de permettre au milieu, aux journalistes et au public de suivre l’évolution de la situation en toute transparence.
Cette mesure n’entraîne pas de dépenses significatives pour l’État.
Le retour de la planification de l’aide (PMO)
Exiger du gouvernement qu’il lance, conjointement avec le milieu, une planification nationale de la main-d’oeuvre (PMO), ce qui n’a pas été fait depuis 2001. Il est temps de se doter d’une vision digne du 21e siècle en matière de planification et d’organisation du travail de la santé.
Cette mesure n’entraîne pas de dépenses significatives pour l’État.
2. DU RESPECT POUR LES SOIGNANTES
les conditions de travail sont les conditions de soins. Sous la CQ et les gouvernements précédents, travailler dans le réseau de la santé est devenu synonyme d’épuisement professionnel et de gestion autoritaire. Envoyons un message clair :au public, la qualité de vie et la conciliation travail-famille feront désormais parti de leur emploi. Les femmes qui nous soignent savent mieux que quiconque comment faire leur travail. Elles ont besoin d’écoute et de protection lorsqu’elles lancent l’alerte.
Des rations sécuritaires pour tous les professionnels de la santé
Instaurez des ratios sécuritaires par une loi « mur à mur » sur les ratios qui chapeautera l’ensemble des conventions collectives et s’appliquera non seulement aux infirmières, mais à tous les professionnels de la santé, qu’ils soient syndiqués ou non.
L’implantation de ratios sécuritaires favorise la stabilité des équipes de soins, diminue la précarité d’emploi, améliore la conciliation famille-travail et rend les postes plus attractifs.
Cette mesure sera financée grâce aux investissements déjà prévus au espère.
Le pouvoir aux soignantes
Instaurer la co-construction des horaires de travail dans l’ensemble des établissements de santé afin que les horaaires soient conçus par les travailleuses en collaboration avec les gestionnaires qui sont sur+ l’unité de soins, en plus d’obliger la présence d’infirmières et les postes de chefs d’unité et de gestionnaire des services de soins infirmiers et renforcer les responsabilités accordées aux conseils des infirmières, par l’ajout de ressources pour exercer leur mandat.
Créer une cellule de gestion terrain permanente pour regrouper autour d’une même table- les décideurs politiques et les représentants des travailleurs et travailleuses du réseau de la santé permettrait également d’intégrer lese « anges ardiens » aux processus décisionnels.
Élargir le champ de pratique des sages-femmes afin de favoriser un plus grand accès aux soins et services de santé et réduire la charge de travail des infirmières. Les sages-femmes pourraient, par exemple, réaliser le dépistage des ITSS, participer aux cliniques d’allaitement au-delà des 6 premières semaines postnatales actuellement prescrites par la loi ou encore collaborer avec les médecins aux suivis des femmes avec des conditions de grossesse à risque.
Cette mesure n’entraîne pas de dépenses significatives pour l’État.
Combattre l’omerta en protégeant les lanceuses d’alerte
Adopter le projet de loi de Québec solidaire sur les lanceuses d’alerte pour faciliter la divulgation dans l’intérët d’actes répréhensibles et renforcer la protection des lanceuses d’alerte du réseau qu’elles soient issues du secteur public ou privé
Québec solidaire propose d’élargir le régime de protection contre les représailles, de protéger les lanceuses d’alerteler décidant d’alerter directement les médias et de créer un poste de Commissaire à l’intégrité pour recevoir et faire enquête sur les divulgations.
L’adoption de cette loi n’entraîne pas de dépenses significatives pour État. Le budget alloué au commissaire è l’intégrité suivra les normes en vigueur pour ce type de fonction.
Des places en garderie pour faciliter la conciliation famille-travail
Obliger les établissements de santé à mettre à la disposition de personnel soignant des installations sous forme de CPE directement sur le lieu de travail ou à proximité. Certains établissements en région pourraient quant à eux se doter de micro-CPE pouvant accueillir de 10 à 20 enfants selon les besoins du milieu.
Les établissements de santé soutiendront la création de ces installations à partir des sommes déjà prévues par le gouvernement en matière de services de garde
3. DU RESPECT DE NOS RÉGIONS
Tous les Québécois, toutes les Québécoises ont le droit des soins de qualité, peu importent oz ils habitent. Malheureusement, la CAQ et les gouvernements précédents ont négligé les défis particuliers des régions éloignées. Résultat des courses : des bris des services graves privent les gens de services auxquels ils ont droit, de Ville-Marie à Matane. Un gouvernement « des régions » doit prendre les grands moyens pour améliorer les conditions de travail et la rétention de personnel soignant oeuvrant dans les régions éloignées.
Un forfait Grande séduction pour retenir les soignantes
Créer un statut particulier pour les régions éloignées afin de bonifier les conditions de travail en offrant notamment des forfaits installations pour aider les travailleurs et les travailleuses du réseau à s’établir en région (frais de déménagement, mise de fonds pour l’achat d’une maison, etc.), ainsi qu’en élargissant les primes de disparité régionale prévue aux conventions collectives nationales à toutes les régions éloignées.
Le coût de cette mesure est évalué à 55M$
Une prime-région pour accueillir les signataires
Inciter les jeunes étudiantes et étudiants à faire des stages en région et à y rester en instaurant une prime-région sous forme de bonification de 30 % des bourses de soutien déjà prévues pour les stagiaires dans les secteurs-clés de la santé et des services sociaux.
Cette prime serait proportionnelle à la portion des stages effectués en région et des montants compensatoires seraient prévus pour les frais de transport et de logement liés au stage.
Le coût de cette mesure est évalué à 6M$
Une véritable équité pour les travailleuses dans les communautés nordiques
Le remboursement complet des billets d’avion pour les membres des familles de personnel soignant (enfants, conjoints et conjointes, parents, etc.) ainsi que des frais liés au transport des bagages pour l’ensemble des déplacements essentiels vers les communautés nordiques.
Le coût de cette mesure est évalué à 5M$
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