Ne pas se tromper de cible
Il faudra cependant faire attention à ne pas perdre de vue l’objectif même de toutes ces rencontres préparatoires et de toutes les remises en question qui ont donné cours à la mobilisation étudiante et sociale du printemps dernier. La polémique autour de ce sommet est immense et il serait facile de confondre l’arbre avec la forêt. Alors, lorsque chroniqueurs et éditorialistes semblent n’en avoir que pour la question des frais de scolarité, n’oublions pas que l’objectif est de discuter et de réfléchir ensemble aux défis de l’enseignement supérieur.
Des attentes multiples
Les attentes sont grandes dans les cégeps et les universités, et nous ferons part des nôtres lors d’un point de presse samedi matin. Ce que je peux cependant affirmer dès à présent, c’est que l’avenir de l’enseignement supérieur n’est pas qu’une simple question de frais de scolarité !
J’ai déjà déclaré, en entrevue avec Michel C. Auger à l’émission Pas de midi sans info, que nous ne voulions pas d’une consultation où les dés sont pipés d’avance. Nous espérons toujours un Sommet où tout est sur la table. Malgré certaines lacunes logistiques, nous espérons que nous pourrons voir le début de quelque chose d’intéressant pour nos cégeps et nos universités à la clôture de ce sommet. Après tout, Rome ne s’est pas bâtie en « deux » jours et quelques séances de réseautage, mais il a bien fallu commencer quelque part !
Références
La CSQ au Sommet sur l’enseignement supérieur
Louise Chabot en entrevue à l’émission Pas de midi sans info