Le RVHQ souligne que cette industrie parasite se nourrit des ressources de la collectivité sans se soucier de la dévastation qu’elle laisse dans son sillage, d’ailleurs aidée en cela par une législation laxiste qui place les puits fermés à la charge de l’État. Il rappelle que les permis, qui confèrent des « droits réels immobiliers » à leurs titulaires, n’ont pas de légitimité car ils ont été cédés par des gouvernements complaisants à des initiés, derrière des portes closes, sans que la population ait été consultée ni que les propriétaires légitimes en aient même été avisés.
Les claims couvrent aujourd’hui presque entièrement la partie densément peuplée de la vallée du Saint-Laurent, entre l’extrême ouest de la Montérégie et Québec, ainsi que la quasi-totalité du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. En Gaspésie, où deux compagnies récemment cédées à des intérêts albertains envisagent une production à court terme, les sites ciblés se situent sur des terres publiques d’une beauté spectaculaire appartenant à l’ensemble de la société québécoise, à la tête des bassins versants de la York et de la Dartmouth, deux des plus splendides rivières à saumons au monde.
Notant que la vaste majorité des permis sont détenus par des intérêts étrangers, principalement albertains, le RVHQ exhorte aussi les partis politiques à s’engager à mettre fin à toute injection de fonds publics dans cette industrie, que ce soit par l’entremise d’Investissement Québec, de subventions ou de privilèges fiscaux. Il trouve scandaleux que le gouvernement dilapide l’argent des Québécoises et des Québécois au profit d’investisseurs qui s’enrichissent en ravageant notre territoire et n’hésitent pas à se retourner contre la province ou les municipalités quand elles adoptent des règlements visant à protéger notre eau.
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