Plus tôt dans la journée, les député·es Manon Massé et Alexandre Leduc ont montré leur solidarité en se joignant à la ligne de piquetage avec des membres de comités de coordination de la région. Cette action fait suite à diverses prises de parole des député·es à l’Assemblée nationale.
Lors du 6@8, Clément Masse, président du syndicat des travailleurs et des travailleuses de l’ABI affilié aux Métallos, a pris la parole pour souligner que Québec solidaire est le premier parti à avoir fait preuve de solidarité avec les lockouté·es, et ce, depuis le début de l’offensive patronale. Il a aussi insisté sur la ressemblance entre le gouvernement libéral – sous lequel le lock-out a débuté – et le gouvernement caquiste, sous lequel il se continue. M. Masse a souligné que dans les deux cas, le gouvernement penche résolument du côté patronal et tente de faire plier les travailleurs et les travailleuses de l’aluminerie.
Après la prise de parole du président du syndicat de l’ABI, Manon Massé a vertement dénoncé la direction de l’entreprise. Elle a souligné que l’an dernier, le PDG d’Alcoa a empoché plus de 13 millions $ en salaire, alors que la masse salariale de l’usine en lock-out représente 1 million $ au total. Mme Massé a également mentionné plusieurs lock-out et grèves dans l’histoire du Québec pour rappeler qu’il n’y a jamais eu de gains ni de maintien de qualité de vie pour les classes populaires sans luttes. Elle a conclu son allocution par un appel large à la solidarité entre tous les travailleurs et toutes les travailleuses en effectuant notamment un lien direct avec ceux et celles qui œuvrent dans l’industrie du taxi.
Lors du 6@8, il a été demandé aux travailleurs et aux travailleuses de lever leur main, puis aux militants et aux militantes solidaires de faire pareil. Cela a permis de constater la mixité des personnes participantes, mais surtout de visualiser la majorité de travailleurs et de travailleuses en lock-out.
William C.
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