Jour 1 : TransCanada fonce sur les baleines… !!!
Ce mercredi, dès le 1er jour, TransCanada a utilisé deux bateaux-remorqueurs pour amener au large la barge utilisée pour faire des forages.
Restant sur l’eau quelques heures, Mikael Rioux a observé trois petits rorquals émergeant de l’eau près du port de Cacouna. À la grande surprise du guide, une fois leur journée terminée, les bateaux-remorqueurs de TransCanada ont foncé à toute allure en direction des trois petits rorquals.
Le guide a tenté d’alerter les bateaux en faisant de grands gestes, mais sans succès. On imagine que les bateaux n’avaient pas vu les baleines…
« J’ai été témoin de ça, la première journée des travaux. Imaginez trois mois de travaux, moi, j’ai été là pendant trois heures… J’ai pu les voir entrer et sortir de l’eau à plusieurs reprises, poursuit M. Rioux, cela coïncidait avec le temps où les deux remorqueurs avaient fini leur journée également et ils étaient en train de revenir au port de Cacouna. J’ose croire que les capitaines n’ont pas vu les petits rorquals, mais ils sont passés exactement à l’endroit où les petits rorquals entraient et sortaient de l’eau. Ils n’ont jamais réduit leur vitesse ou quoi que ce soit malgré le fait que je faisais des grands gestes pour signaler qu’il y avait quelque chose à cet endroit. » a déclaré Mikael Rioux. Voici un reportage qui résume bien la situation : (http://ici.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2014/09/11/009-gaspesie-cacouna-navires-rorquals.shtml)
Tout ceci se produit malgré les beaux discours du gouvernement et de la compagnie selon qui les conditions imposées sont tellement strictes (sic) qu’il n’y a pas de problème pour les bélugas. Or, cet évènement vient confirmer une partie de nos craintes pour la santé des bélugas… Si TransCanada n’est pas capable de voir trois petits rorquals, qu’est-ce qui nous garantit qu’ils pourront voir s’il y a des bélugas dans le secteur ?
Arrêt immédiat des travaux exigé
Les travaux de TransCanada devraient être immédiatement arrêtés et le gouvernement du Québec doit faire l’évaluation du projet avant toute autorisation. Le gouvernement ne peut autoriser des forages avant même d’évaluer l’ensemble du projet Énergie Est qui comprend le port pétrolier, mais aussi le plus grand projet de pipeline de sables bitumineux en Amérique du Nord et probablement au monde. Actuellement, les gouvernements se font complices de la pétrolière et agissent en cheerleaders au lieu d’être des arbitres. Cette semaine le ministre de l’Énergie du Québec, Pierre Arcand, en a d’ailleurs rajouté en faisant un plaidoyer en faveur de pipeline Énergie Est…
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Vous pouvez aussi soutenir notre lutte pour les bélugas et bloquer le projet de pipeline Énergie Est et le port pétrolier de TransCanada en signant notre pétition ici.