Le Canada, loin d’être le plus meilleur pays du monde
Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, est à la COP29 et vante le bilan canadien alors que le pays fait piètre figure sur le plan international en termes de lutte contre les dérèglements climatiques. Le Canada est, par habitant, le troisième pays pollueur au monde et est l’un des plus grands producteurs et exportateurs de gaz naturel et de pétrole. Juste pour l’année 2023, le Canada a redirigé 18 milliards de nos impôts pour soutenir les industries pétrolières et gazières. "C’est indécent ! Notre argent nous appartient collectivement et doit être investi dans notre avenir : Investissons dans un transport en commun, investissons dans notre filet social et dans la protection de l’environnement. Le Canada doit faire sa part, tout comme le Québec et les municipalités ! Il en va de nos conditions de vie !" rappelle Vania Wright-Larin du RÉPAC 03-12.
Une crise environnementale qui pousse du monde à la rue
Tout porte à croire que l’année 2024 marquera un nouveau record de chaleur. Le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne, Copernicus, indique même qu’il est fort probable que le réchauffement ait dépassé 1.55°C. Ce dérèglement est ressenti partout sur la planète sous différents aspects : records de pluie tombés en peu de temps, ouragans de plus en plus violents, sécheresses, désertification, érosion des berges, etc. Des milliers de personnes sont alors privées d’un toit, de nourriture, sont blessées ou périssent. "C’est toujours la vieille même rengaine capitaliste : Une minorité de plus riches s’enrichit en exploitant les ressources collectives de notre planète alors que la majorité subit de plein fouet les contrecoups de la crise environnementale. C’est assez !" tonne Naélie Bouchard-Sylvain du RÉPAC 03-12.
Le capitalisme vert fait partie du problème
La majorité de la population canadienne est inquiète, et avec raison, des conséquences de la crise environnementale. Notre système économique s’est rapidement adapté à cette inquiétude en changeant son discours. "On nous propose de mieux consommer comme par exemple, changer notre VUS à gaz pour un VUS électrique. Mais le problème reste le même ; c’est la surconsommation et la surproduction ! Ce qu’on attend des gouvernements à la COP29, c’est de pointer du doigt les vrais responsables et de sévir contre eux avec toute la gravité que la situation l’impose. Agissez ! C’est urgent !" clame la porte-parole.
Le Regroupement continue de se mobiliser sur les enjeux de justice climatique et sociale et organisera une manifestation régionale le 20 février afin que le prochain budget provincial soit porteur de justice sociale et climatique.
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