Or, la multinationale considère maintenant que les coûts pour la mise sur pied du projet sont trop élevés et qu’elle n’ira pas de l’avant. Elle a également mis à pied des travailleurs et travailleuses, dont certain·es à Rouyn-Noranda.
Les Mères au front se questionnent sur ce que souhaite l’entreprise. On pourrait penser que cet abandon constitue une tactique pour recevoir plus de fonds publics ou encore obtenir un report des délais pour l’atteinte du 15ng d’arsenic prévu en mars 2028.
« Peu importe les moyens et le nom du projet, nous souhaitons avant tout que la fonderie Horne respecte les normes pour tous les contaminants le plus rapidement possible » déclare Isabelle Fortin-Rondeau Mères au front de Rouyn-Noranda et leurs allié.e.s.
Ce que sont en droit de demander les citoyen·nes de Rouyn-Noranda, c’est un environnement sécuritaire et un air sain. Il n’est pas question que la population renonce à ces droits fondamentaux pour protéger les profits d’une multinationale.
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