« Incontestablement, ce sont nous, les femmes, qui sommes aux premiers rangs du temps partiel imposé, des bas salaires et de la pauvreté.
Indiscutablement, nous sommes très majoritaires à vivre la précarité et les retraites au rabais.
Ce sont nous qui formons sans conteste la majorité des salariés de l’État et des Collectivités territoriales. Nous sommes les premières utilisatrices des services publics et nous subissons leur casse de plein fouet. »
Au contraire des déclarations de Jean Marc Ayrault indiquant le 5 mai dernier qu’« il n’y a pas d’austérité, ça c’est une invention de propagande », les politiques menées par le gouvernement n’affrontent pas le pouvoir de la finance et de l’argent. Nous refusons ces politiques d’austérité budgétaire, la casse des services publics, la règle d’or, l’Accord National Interprofessionnel, la poursuite des politiques d’« abaissement du coût de travail » et de « flexibilité du marché du travail », la remise en cause continuelle de la protection sociale… Alors que d’autres choix sont possibles et nécessaires pour changer nos vies.
Contre l’austérité et la finance, ensemble imposons d’autres politiques !
Retrouvez la liste des signataires et l’appel dans son intégralité sur :
http://www.femmescontreausterite.com/