Grèce : amplifier et unir les luttes !
C’est le paradoxe de la rentrée. Si la droite gouvernementale est en crise (les sondages la donnent à environ 20 %, loin des 41 % des élections 2023), Mitsotakis s’affiche plus fort que jamais.
C’est le paradoxe de la rentrée. Si la droite gouvernementale est en crise (les sondages la donnent à environ 20 %, loin des 41 % des élections 2023), Mitsotakis s’affiche plus fort que jamais.
Mercredi 17 avril a eu lieu en Grèce une des grèves les plus suivies des dernières années : 100 % dans les transports, 70 % dans la construction, gros chiffres dans les entreprises et la livraison à deux-roues. Mais quasiment rien dans les supermarchés, pourtant au cœur des accusations (…)
Le mouvement des étudiantEs mais aussi des personnels des universités contre le projet obsessionnel de la droite grecque de créer des facs privées (voir l’Anticapitaliste du 18 janvier) semble avoir pris au dépourvu le gouvernement de Mitsotakis qui s’illusionne après sa victoire électorale de (…)
Après 10 ans de mémorandums, la crise économique actuelle est encore plus dure en Grèce, d’autant que la seule préoccupation du gouvernement ultralibéral de Mitsotakis est de brader le public au privé.
Malgré la propagande sur la maîtrise de la pandémie par l’infaillible (!) Premier ministre Mitsotakis, la réalité en Grèce, c’est une situation très grave : la semaine dernière, le nombre quotidien de morts a dépassé plusieurs fois 100, et les hôpitaux sont laissés sans moyens, le ministre de la (…)
Le poison nationaliste en Grèce
On s’en souvient : cet hiver, l’opération sordide d’Erdogan amenant des milliers de réfugié-e-s aux frontières grecques (fleuve Evros, îles du nord est) pour en pousser un certain nombre à passer en Grèce avait créé un climat de nationalisme hystérique dans la droite et l’extrême-droite (…)
Chaque année, la commémoration du massacre étudiant de l’université Polytechnique d’Athènes, où les militaires de la junte militaire fasciste (1967 – 73) massacrèrent plusieurs dizaines d’étudiantEs (le nombre exact n’est toujours pas établi) donne lieu à des mobilisations importantes de la (…)
Trois mois après la victoire de Syriza, dans une situation de confrontation avec la troïka devenue « les institutions », on pouvait attendre une très forte mobilisation pour ce 1er Mai. Il n’en a rien été...
Lundi 26 janvier, Alexis Tsipras a prêté serment de Premier ministre, pour la première fois sans religieux ! Incroyable scène quand on se rappelle qu’après l’échec de Syriza aux législatives de 2009 (4,6 %), ce parti était au bord de l’explosion...Or, l’application par le Pasok de Papandreou à (…)
La victoire électorale de Syriza est un événement historique à l’échelle de la Grèce bien sûr, mais encore plus à celle de l’Europe...
Tout le monde le dit, en Grèce et hors les frontières : la décision sauvage du premier ministre Samaras d’annoncer mardi 10 juin à midi la fermeture du service audio-visuel public ERT pour le soir-même est ahurissante et demande bien sûr des explications… Et une riposte massive !
Le dossier de ce numéro de Tout est à nous ! est consacré à la journée de grève et de manifestations du 14 novembre, le 14N, à travers toute l’Europe. Nous l’introduisons par un article de nos camarades belges. Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 170 (15/11/12).
Dimanche 6 novembre, les télés grecques organisent depuis le matin le spectacle : gouvernement d’union nationale ou pas ? et avec quel Premier ministre ? Quelques jours après le faux suspens du « référendum », tout continue à être fait pour déposséder la population de son terrain (…)
Le gouvernement de Papandreou n’a pas hésité à réprimer de manière féroce, les opposants aux nouveau plan d’austérité pour la Grèce.
C’est clair : la colère populaire, désorientée en juin, redescend dans la rue, à tel point que le président de la confédération GSEE qui affirmait récemment que les grèves étaient finies pour le moment, a appelé d’urgence à un arrêt de travail de trois heures, le 25 novembre. Bon signe : (…)
À l’appel de la GSEE (secteur privé) et d’Adedy (secteur du public), 2, 5 millions de travailleurs se sont associés à la grève du 24 février (sur 11 millions d’habitants).
Tiré du site europe-solidaire.org
L’intérêt porté par les médias à la grève, bien suivie, du secteur public grec, le 10 février 2010, prouve l’inquiétude de la bourgeoisie européenne devant les réactions ouvrières à une politique d’austérité dictée par l’Union européenne (UE). Une politique qui doit servir de banc d’essai (…)
Dans un climat de luttes sociales et alors qu’une grève générale devait se tenir le mercredi 10 décembre, le principal parti de l’opposition grecque, Pasok, appelle à la démission du gouvernement. La mort d’un jeune de 15 ans, tué par la police à Athènes, samedi 6 décembre, a mis le feu aux poudres.
Presse-toi à gauche ! propose à tous ceux et celles qui aspirent à voir grandir l’influence de la gauche au Québec un espace régulier d’échange et de débat, d’interprétation et de lecture de l’actualité de gauche au Québec...