Il ne se passe pas une journée sans que l’actualité nous ramène des exemples de la dégradation générale de notre milieu de vie commun. Aussi, divers intervenant-e-s tels les scientifiques, journalistes, gouvernements, citoyen-ne-s, autochtones, artistes, entrepreneur-e-s et autres relaient le même message : nous devons dès maintenant mettre en œuvre une véritable transition énergétique, laquelle nous permettra de nous dégager de notre dépendance aux énergies fossiles.
À ce sujet, nous endossons pleinement la « Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique » telle que présentée aux formations politiques i.
Il n’existe pas de solution simple à cette problématique complexe. Par ailleurs, les décisions que prendra notre prochain gouvernement au cours du prochain mandat seront déterminantes pour nos conditions de vies et celles de nos descendant-e-s.
Les principales formations politiques ont eu l’occasion de répondre au questionnaire « Réponse des principales formations politiques aux 23 priorités environnementales d’une coalition de groupes environnementaux et citoyens ii » rendu public le 11 septembre dernier. Nous avons été déçus de constater qu’encore aujourd’hui, certains partis politiques s’évertuent à nier la dégradation de notre environnement et refusent de mettre la lutte aux changements climatiques, la transition énergétique et la protection des écosystèmes essentiels à la vie parmi leurs priorités électorales.
L’enjeu environnemental ne doit plus être accessoire dans le fonctionnement d’un gouvernement responsable ; il doit être au centre de toute décision, parce qu’en fin de compte, tout est relié (à l’image de la biodiversité !!).
Plus personne ne peut faire fi des conséquences dramatiques qui nous attendent si nous continuons sur la même trajectoire : « Donc la question en 2018 n’est plus de savoir si nous prendrons collectivement le virage, mais à quelle vitesse nous le ferons. Une question qu’on doit se poser en gardant en tête que plus on attend, plus le coût sera élevé, plus les températures seront hautes, plus les dégâts seront importants.
Preuve que le changement s’opère sans trop qu’on s’en rende compte : deux des quatre grands partis en campagne électorale ont déposé ces derniers jours des programmes en environnement plus ambitieux que tout ce qu’on a vu jusqu’ici au Québec.iii » (soulignement ajouté)
L’éventail des mesures à prendre rapidement est très large et se résume au fait que nous devons sans attendre adopter des mesures menant à une diminution de notre consommation d’énergie fossile. Les incitatifs à l’efficacité énergétique à domicile, les transports en commun électrifiés efficaces, abordables et confortables, le développement d’une agriculture locale biologique, les mesures de protection du territoire terrestre et marin, l’aménagement du territoire à l’échelle humaine favorisant les circuits courts en sont des exemples.
En tant que citoyen-ne-s engagé-e-s et déterminé-e-s à léguer aux générations futures une planète viable, nos attentes sont non-négociables et nous nous attendons à ce que notre prochain gouvernement se montre solidaire de ses concitoyens actuels et futurs.
Christian Jacques, Louise Morand, Lucie Léger, Johanne Barbeau pour les comités vigilance hydrocarbures de la MRC de L’Assomption.
Un message, un commentaire ?