Rappelons que la CSQ, par l’entremise de sa Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), est l’organisation syndicale la plus représentative en petite enfance au Québec.
Des ressources adéquates
« Pour nous, il est clair que les centres de la petite enfance (CPE) et les services éducatifs en milieu familial régis et subventionnés sont le premier maillon de l’éducation. En ce sens, nous devons nous assurer que les éducatrices qui y œuvrent, en installation comme en milieu familial, disposent des ressources adéquates pour contribuer au développement des tout-petits et leur assurer les services dont ils ont besoin », souligne, d’entrée de jeu, la présidente de la CSQ, Sonia Éthier.
Prendre parti pour l’accessibilité
Pour sa part, la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, se réjouit de la grande place qu’occupe la petite enfance dans cette campagne électorale. « Trois des quatre principaux partis se sont engagés à revenir à un tarif unique pour les services éducatifs publics en petite enfance. Il s’agit d’une excellente nouvelle qui permettra une meilleure accessibilité à un réseau de qualité », explique Valérie Grenon.
Des engagements essentiels
La CSQ et la FIPEQ-CSQ demandent donc aux partis de s’engager à :
– revenir à un tarif unique et donc de mettre fin à toute modulation des frais ;
– garantir un réinvestissement suffisant pour que chaque enfant ait sa place dans le réseau public et que les services soient au rendez-vous pour les enfants à besoins particuliers ;
– assurer la complémentarité entre les services éducatifs publics en petite enfance et le réseau scolaire, notamment dans le dossier des maternelles 4 ans.
En terminant, les leaders syndicales invitent les porte-paroles des partis politiques qui prendront part au débat ce soir à défendre ces revendications qui sont un enjeu majeur pour les services éducatifs à la petite enfance.
Un message, un commentaire ?