Cette décision est un premier pas dans la bonne direction pour tenter de mettre fin à l’impunité des agresseurs et favoriser des structures judiciaires et étatiques qui garantissent la sécurité et le respect de la vie des femmes autochtones. En demandant cette commission d’enquête, les Premiers ministres et leaders territoriaux mettent une véritable pression sur le gouvernement canadien qui refuse toujours d’agir dans ce dossier. À l’instar des déclarations de la Première ministre ontarienne Kathleen Wynne, nous invitons Madame Marois à exprimer publiquement son engagement à assurer la sécurité des femmes autochtones qui vivent au Québec et à faire pression sur le gouvernement fédéral jusqu’au déclenchement d’une enquête publique nationale.
Pour la FFQ, cette demande d’enquête publique concerne toutes les femmes. La FFQ rappelle que tant qu’il y aura de la violence envers les femmes et que celle-ci sera banalisée et tolérée, la lutte pour que les femmes vivent en sécurité et en toute dignité se poursuivra.