Nous saluons sa volonté d’adopter une approche centrée sur les victimes et adaptée à leurs différents besoins, ce qui s’aligne avec nos demandes.
Il reste à s’assurer que cela se traduise bel et bien par un tribunal qui tient compte des réalités intersectionnelles et qui dessert adéquatement l’ensemble du territoire, en partenariat avec les organismes déjà dotés d’une expertise dans l’accompagnement des survivantes.
« Ça va prendre beaucoup plus qu’une peine, aussi exemplaire soit-elle, pour rétablir ce lien de confiance qui est brisé envers le système de justice », affirme la responsable des communications du Regroupement québécois des CALACS.
Les survivantes qui portent plainte continuent de se buter à des obstacles d’ordre systémique, comme le faible taux de rétention des plaintes, la longueur et la lourdeur des procédures, ainsi que des préjugés persistants. C’est pourquoi nous prônons une formation continue des acteur·rice·s des milieux judiciaires et policiers afin de les sensibiliser aux besoins des victimes, avec un souci particulier pour les réalités de celles aux marges.
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