Les hausses répétées du coût des loyers,observées depuis des années est l’élément le plus marquant de la crise du logement qui sévit au Québec ; la région de Québec n’échappe pas à cette crise. Il est temps que les gouvernements prennent des mesures concrètes pour que nous sortions de cette crise.
Le collectif La ville que nous voulons soutient donc les revendications exprimées par la Coalition de Québec contre les hausses de loyer qui lançait la semaine dernière une campagne d’information et de soutien aux locataires pour les aider à comprendre et prendre une décision éclairée face aux demandes de leur propriétaire.
Il faut rappeler que cette crise est aussi le résultat du rôle des promoteurs immobiliers qui cherchent essentiellement à utiliser l’habitation comme un moyen de réaliser des profits considérables. C’est ainsi que l’on voie un grand nombre de projets d’immeubles à condos se réaliser dans plusieurs quartiers accentuant la rareté des habitations à prix abordable. Or, quant à nous, le logement est un droit et non pas une marchandise, encore moins un privilège.
N’oublions pas que le droit au logement est reconnu par plusieurs textes fondamentaux, c’est le cas, implicitement, de la Charte québécoise des droits et libertés ainsi que le Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels sans oublier la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies. Malheureusement, nous ne pouvons que constater la faiblesse des décisions des gouvernements pour assurer le respect de ces droits, particulièrement dans le cas du droit au logement.
Le collectif La ville que nous voulons soutien donc le rassemblement pour le gel des loyers que plusieurs groupes de Québec ont organisé aujourd’hui, 1er février, devant les bureaux du Tribunal administratif du logement à Québec. Les objectifs poursuivis par les groupes organisateurs de cet événement sont tout à fait compatibles avec les positions de notre collectif.
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