Ceci étant clarifié et la bouffée d’air frais que représente la jeunesse reconnue, j’ai été touchée par le fond des discours prononcés.

La reconnaissance autochtone jusqu’à modifier le serment d’allégeance, parler du Peuple, de la démocratie... Tout cela ne peut laisser indifférent.e, particulièrement les citoyen.ne.s qui cherchent encore leur chemin politique.

Je suis en général assez critique à l’égard des discours politiciens mais je sens ici cette passion, cette volonté de justice qui anime ce nouveau venu à l’Assemblée Nationale. J’ai souvent admiré la façon dont prenaient position Amir Khadir, Françoise David et plus récemment Manon Massé. Cela ne veut pas dire être d’accord sur tout, mais ça fait du bien de retrouver cette façon un peu militante et engagée de faire de la politique.

C’est rassurant d’entendre cette volonté de vouloir transmettre la voix du Peuple... de tout le Peuple !

Nous savons toutes et tous que de Lui redonner un véritable pouvoir sera ardu. Nous savons qu’il ne peut y avoir de miracles et qu’il faut travailler sans relâche à faire entendre nos voix, à faire part de nos besoins. Nos députés sont nos représentants​ et effectivement, lorsque nous choisissons un député, nous ne lui donnons pas un chèque en blanc.

Il nous appartient en tant que citoyen.ne de demander des comptes, de les interpeller et je crois que ce jeune député, par ses propos, son cheminement et comme ses collègues de Québec Solidaire, avec la passion du terrain, incarne un renouveau politique et propose une vision pour le Québec. Non pas SA vision mais la vision que le Peuple projette à travers lui.

Je suis une québécoise issue de l’immigration, je fais parti d’une minorité. Je me retrouve cependant aisément derrière quelqu’un qui prône la justice sociale et est capable d’affirmer en pleine Assemblée Nationale « On ne laissera personne derrière ! ».

Le paysage politico-économique du Québec est morne, depuis des années nous assistons aux mêmes vaines promesses et les changements arrivent souvent seulement​ au moment où des élections approchent. C’est à cet instant précis que nous assistons alors à la course aux bonnes actions par les vieux partis.

Un vent nouveau souffle sur la démocratie québécoise, le temps est venu de saisir l’occasion pour apporter le changement dont le Québec a besoin et de le construire à notre image et à l’image des prochaines générations.

Si pour certain.e.s, Gabriel Nadeau-Dubois n’apporte que du rêve et bien sachez que toute grande chose commence par un rêve.

Alors cher.e.s concitoyen.e.s, rêvons ensemble pour un Québec nouveau et relevons nos manches pour que nos rêves deviennent réalité.

Eve Torres