Dessin de presse de l’Artiste pour la Paix de l’année Jacques Goldstyn alias Boris

Alors qu’ils apportent une assistance vitale aux populations affectées, les personnels humanitaires et de santé sont pris pour cible, kidnappés, criminalisés, blessés et parfois même tués. Voyez la courte mais excellente plaidoirie d’Aïda Ndiayei.

Il faut porter attention à ce discours civilisé dont la pudeur cache une réalité barbare qu’on peut imaginer en transposant les reportages déchirants d’évacuations humainesii de Yellowknife ou de Maui, en maisons ukrainiennes bombardées dans un no man’s land séparant des positions adversaires n’ayant à peu près pas bougé en un an et demi ; elles sont en outre soumises depuis trois mois à des obus à uranium appauvri de Grande Bretagne (cliquez Falloujah pour en constater les ravages, même vingt ans après) et à des mines anti-personnel et bombes à fragmentation américaines (et russes), leurs victimes statistiquement établies à 95% civiles – enfants et paysans, dans les années qui suivent les conflitsiii.
À un tel niveau de barbarie (comme le Canada a causé en dépensant 20 milliards de $ en Afghanistan aux plus de deux cent mille morts et aux estropiés par dizaines de milliers – le film Kandahar 2001), comment ne pas craindre l’éclatement d’une guerre nucléaire ?

La dizaine de milliers de pertes humaines américaines en Afghanistan est aujourd’hui remplacée par des pertes de vies ukrainiennes et des dizaines de milliards de $ d’armes envoyées (heureusement bloquées par le conflit au Congrès ayant précédé la démotion du Républicain McCarthy) : mais le Canada, les USA et les pays de l’OTAN n’envoient pas leurs armées, ainsi la protestation anti-guerre demeure minime.

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