« Les Québécois sont unanimes : 84% d’entre nous veulent que le gouvernement fasse de la réussite scolaire une priorité. Philippe Couillard a déjà admis que l’austérité libérale a des impacts sur les services à la population. En éducation, les compressions du ministre Blais vont défaire le progrès réalisé en matière de lutte au décrochage scolaire. Reculez, M. Blais. C’est l’avenir de nos enfants qui est en jeu ! » affirme Françoise David, députée de Gouin et porte-parole de Québec solidaire.
La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé craint que l’augmentation des coûts de service de garde et les compressions dans les services, notamment l’aide aux devoirs et l’éducation spécialisée, créent un système à deux vitesses.
« Les plus riches peuvent avoir recours au privé pour compenser les services coupés. Ce que les parents ordinaires entendent, c’est : les enfants des autres peuvent se payer la haute vitesse, vos enfants devront accepter le service de base ! On savait que l’éducation arrive bien bas dans la liste des priorités du gouvernement, mais est-ce vraiment notre ambition pour la génération de demain ? » demande Mme Massé.
« Il est temps de réinvestir en éducation. Québec solidaire s’engage à annuler les compressions des vieux partis, réduire la taille des classes et transférer les subventions accordées au privé vers le système public. C’est la vision qui manque cruellement au gouvernement Couillard », soutient Amir Khadir, député de Mercier.
Québec solidaire lancera un site pour appeler les Québécoises et les Québécois à se mobiliser pour sauver l’école publique et informera la population sur les impacts des compressions libérales et les solutions solidaires.