Le personnel de l’éducation s’est prononcé démocratiquement sur la proposition de mandat de grève qui leur avait été recommandée par les personnes déléguées de leur section.
Voici les résultats du vote à la proposition suivante :
Je mandate le Syndicat de Champlain (CSQ) à déclencher une grève légale de six (6) jours à exercer en Front commun sur une base rotative et régionale ou nationale, et ce, en tenant compte de la conjoncture de la négociation.
– Personnel de soutien de la section Vallée-du-Suroît : Adoptée à 91%
– Personnel enseignant des Patriotes : Adoptée à 85%
– Personnel de soutien des Patriotes : Adoptée à 88%
– Personnel enseignant de Salaberry : Adoptée 91%
– Personnel enseignant de Marie-Victorin : Adoptée 87%
Les assemblées générales ont aussi fortement appuyé la proposition qui suit :
Que le Syndicat de Champlain (CSQ) invite ses membres, les syndicats affiliés, la CSQ, le Front commun et la population à proclamer la semaine du 5 octobre « La semaine nationale du boycott de Loto-Québec ».
Depuis l’échéance de la convention collective, il y a eu plus de 60 rencontres avec la partie patronale, qui n’ont pas mené à une entente satisfaisante pour la partie syndicale. Ce fort mandat de grève est donc un message clair sur le positionnement du personnel de l’éducation à qui l’on demande constamment de faire plus avec moins.
« Cette mobilisation traduit bien le mécontentement des membres face aux conditions de travail que l’on tente de nous imposer. On espère ne pas devoir se rendre jusqu’à utiliser ces journées de grève. Le haut taux de participation aux assemblées générales et le résultat des votes de grève démontrent toutefois que le personnel de l’éducation est prêt à appliquer ce mandat pour dénoncer l’impact des compressions budgétaires du gouvernement libéral. Les enseignantes, enseignants et le personnel de soutien désirent être entendus afin qu’ils puissent travailler dans des conditions de travail adéquates et offrir de meilleurs services aux élèves », a fait valoir Éric Gingras, président du Syndicat de Champlain.
C’est en Front commun que seront déployées ces six journées de grève, qui auront lieu au moment jugé opportun, considérant la conjoncture de la négociation.