« Après avoir négocié de bonne foi, nous avions toutes les raisons de croire que l’ensemble des parties honorerait ses signatures sur les contrats de travail. Les clauses remorques rattachant les hausses salariales dans certaines universités et sociétés d’État ne sont pas des clauses facultatives, mais bien des obligations et c’est pourquoi cette alliance entre nos deux secteurs se met à l’œuvre. Ces employeurs ne peuvent pas ignorer leurs engagements ou en modifier les termes », de déclarer Annie Trottier, présidente du Conseil provincial du secteur universitaire (CPSU) et vice-présidente du secteur universitaire du SCFP-Québec.
Les contrats de travail en question sont donc clairs : les pourcentages accordés au secteur public s’appliquent. Les travailleuses et travailleurs doivent recevoir 6 % pour 2023 et 2,8 % pour 2024.
« Dans une société de droit, c’est désolant de devoir rappeler au gouvernement qu’une entente négociée et signée représente ce qui est dû. En ces temps d’explosion des coûts, des dizaines de milliers de personnes sont pénalisées par ce refus d’augmenter leur salaire et, par conséquent, s’appauvrissent », d’affirmer Danick Soucy, vice-président du secteur sociétés d’État et organismes publics québécois du SCFP-Québec.
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