« Dans l’état actuel de notre réseau public, c’est enrageant de voir des conditions de travail — dûment négociées — être écartées et remises à plus tard sous prétexte de problèmes informatiques. D’autant plus qu’on déroule le tapis rouge en accordant 10 % d’augmentations aux "top guns" de l’agence Santé Québec. Les primes qui doivent être ajustées servent de reconnaissance et d’incitatif pour nos membres prêt•e•s à offrir des services essentiels dans des milieux plus difficiles ou des quarts de travail moins favorables comme le soir, la nuit et les fins de semaine. Mais ces primes n’auront aucun effet tant et aussi longtemps qu’elles ne seront pas versées », dénonce Robert Comeau, président de l’APTS.
Les primes qui doivent encore être ajustées représentent des sommes allant de 3,5 % à 18 % du salaire des personnes salariées lorsqu’elles travaillent 70 heures et plus par période de paie. Il s’agit de montants importants dans le contexte de la crise du coût de la vie que l’on connaît actuellement.
« Malgré les interventions que nous avons multipliées et les recours entrepris, ça ne bouge toujours pas du côté des services de paie. Si le gouvernement veut améliorer l’accessibilité et la qualité des services, il va devoir commencer par prendre au sérieux les engagements qu’il a pris envers plus de 65 000 de nos membres et leur verser les montants auxquels elles et ils ont droit. Tenir ses promesses, c’est aussi ça être un employeur de choix » ajoute Joël Bélanger, vice-président de l’APTS.
Rappelons que ces ajustements aux primes, et leur versement rétroactif, devaient être effectués au plus tard le 5 octobre dernier. Des recours sont entrepris dans l’ensemble des établissements où l’employeur n’a pas versé les montants prévus aux membres de l’APTS afin qu’elles et ils puissent recevoir les montants dus, et ce, avec intérêts, le plus rapidement possible.
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