« Je suis fatigué du double discours de la CAQ, qui prétend défendre le français, mais laisse des classes de francisation fermer dans toutes les régions du Québec ! Je suis sidéré de la sourde oreille du ministre Jean-François Roberge, qui s’entête à fermer des classes de francisation qui fonctionnent dans les centres de service scolaire. Ma demande était pourtant simple : les nouveaux arrivant lèvent la main par milliers pour s’intégrer à leur communauté et travailler en français, laissons-les apprendre notre langue », a déclaré Guillaume Cliche-Rivard, responsable solidaire en matière de Francisation, après avoir dénoncé ces coupures lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale, accompagné d’acteurs du milieu de l’éducation et d’étudiants en francisation.
La francisation, le meilleur outil pour l’intégration
« Quand je suis arrivée au Québec, je ne parlais pas un mot de français. C’est grâce à mes profs de francisation que j’ai appris non seulement à parler notre langue, mais aussi à l’aimer.
Je ne m’explique pas que la CAQ prive des nouveaux arrivants d’apprendre le français. C’est pourtant un gage de succès pour s’intégrer au Québec et aimer notre culture ; je le sais, je suis passé par là. M. Drainville, il n’est pas trop tard pour reculer, permettez-leur d’apprendre notre langue, permettez-leur de devenir québécois », a renchéri Ruba Ghazal, responsable solidaire en matière d’Éducation.
Voici le texte de la motion solidaire à laquelle la CAQ s’est opposée :
« Que l’Assemblée nationale constate la fermeture de plusieurs dizaines de classes de francisation partout au Québec ;
Qu’elle demande au gouvernement du Québec de s’engager à réinstaurer les services de francisation en milieu scolaire pour adultes qui ont été interrompus dans les dernières semaines et à prendre tous les moyens nécessaires pour éviter de nouvelles fermetures de services dans ces milieux »
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