L’objectif est d’interpeler les deux paliers de gouvernement sur les graves dénis du droit au logement qui accablent les ménages locataires à faible revenu et sur l’insuffisance des investissements dans le domaine du logement social.
Plus de détails sur la marche, dans la section dédiée. On peut notamment y consulter la programmation complète.
Le droit au logement est malmené
Selon le recensement de 2016, 244 120 ménages locataires ménages locataires du Québec ont des besoins impérieux de logement parce qu’ils vivent dans des logements trop chers, en mauvais état, voire insalubres, ou trop petits. Ces mauvaises conditions de logement ont des impacts directs sur leur sécurité, leur santé et la pleine jouissance de leurs droits.
Les gouvernements n’investissent pas à la hauteur des besoins
Depuis 5 ans, seulement 9953 nouveaux logements sociaux on été livrés au Québec, alors que près de 40 000 ménages sont inscrits sur une liste d’attente pour un logement public (HLM), sans compter tous ceux espérant obtenir un logement dans une coopérative ou un OSBL d’habitation.
En 2018, Québec n’a budgété que 273 millions $, pour réaliser 3000 nouveaux logements sociaux, malgré des surplus de 4,4 milliards $ l’année précédente et une remise de 2,3 milliards $ en baisses d’impôts. Son manque d’investissements dans le logement social n’est donc pas un problème d’argent, mais bien de volonté politique.
Du côté d’Ottawa, la majorité des sommes allouées dans la Stratégie canadienne sur le logement seront dépensées après les élections, dans un deuxième mandat hypothétique du gouvernement Trudeau. Il fait attendre inutilement les ménages mal-logés et les personnes sans-abris. On ne sait pas quelle part sera allouée au développement de nouveaux logements sociaux et à l’aide aux ménages à faible revenu.
La marche « De villes en villages pour le droit au logement » vise à :
– rendre visible les problèmes des personnes mal-logées ;
– renforcer les solidarités entre locataires, avec la population et les groupes alliés du mouvement pour le droit au logement ;
– obtenir des gouvernements fédéral et québécois des investissements suffisants pour répondre aux besoins les plus urgents, c’est-à-dire réaliser, au Québec, 50 000 nouveaux logements sociaux, en 5 ans.
Ensemble, on avance !
Le 2 septembre 2018, des marcheuses et des marcheurs donneront le coup d’envoi en partant de la Colline parlementaire, à Ottawa. Leur programme est de marcher de 15 à 25 km par jour.
La marche fera halte dans 28 villes et villages du Québec. Une carte web illustre son itinéraire :
Des activités sont prévues tout au long du parcours, dont une mobilisation à mi-chemin, à Montréal, le 13 septembre. La marche culmine en une grande manifestation de clôture à Québec, le samedi 29 septembre, à la veille des élections générales et de la Journée mondiale de l’habitat.
Pourquoi marcher 500km ?
Pourquoi marcher 500 km pour le droit au logement ? Dans le cadre de sa campagne Le logement un droit, le FRAPRU est allé, à la fin de l’été 2017, dans 5 villes, pour recueillir des informations sur l’état du droit au logement et des témoignages de ménages mal-logés. Des dizaines de locataires ont témoigné de leurs besoins criants d’un logement adéquat et abordable. Une vidéo réalisée par Les Alters Citoyens donne un aperçu des témoignages recueillis à cette occasion et des conséquences du mal-logement sur les premières personnes concernées. La vidéo, de 5 minutes est sur You Tube.
Tout le matériel d’information et de mobilisation pour la marche est disponible ici.
Événement Facebook pour l’ensemble des journées de la marche
Des appuis majeurs
La marche obtient l’appui de 45 organisations nationales et plus de 500 groupes locaux et régionaux de différentes régions. Si votre organisation souhaite ajouter son nom aux appuis, contactez-nous !
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