L’étalement urbain entraîne plusieurs conséquences indésirables sur l’environnement et est un véritable gouffre financier pour les gouvernements ; alors comment le réduire ? Mentionnons que ce sont surtout les jeunes familles qui sont attirées par la banlieue. Ils y recherchent une meilleure qualité de vie, la présence de la nature, un terrain plus grand et l’absence de pollution. Ceci se matérialise par une grande maison, dans un quartier tranquille, une auto par adulte, une piscine, des jeux extérieurs pour les enfants et un jardin.
Le problème est que cet idéal est en train de détruire la planète. La ville doit être conçue pour être agréable et en même temps minimiser la consommation de ressources. Pour y arriver la ville doit offrir de bons services publics de quartiers tels : piscines, parcs avec jeux, bibliothèques, patinoires, sentiers pédestres, pistes cyclables, jardins communautaires, transports publics efficaces, etc.
La question du coût est aussi très importante pour un jeune couple dans sa décision de s’installer en ville ou en banlieue. À première vue, il peut paraître plus avantageux de choisir la banlieue avec le prix des terrains et des taxes moins élevés. Toutefois, à moyen terme, les économies réalisées sont vite dépassées par l’achat d’une deuxième et parfois d’une troisième voiture, les déplacements sur de longues distances sans compter la dépense en temps dû à la congestion. En ville, on peut vivre avec une seule et même sans auto parfois, en profitant de la proximité des services, des transports en communs et de la disponibilité de l’autopartage. Les économies peuvent être alors considérables.
La ville de Québec fait déjà des efforts pour lutter contre l’étalement urbain en densifiant son bâti. Elle pourrait aussi faire l’achat de vastes lots pour constituer des banques de terrains, lesquels pourraient être revendus plus tard en échappant à la spéculation foncière et ainsi en diminuant le coût pour les acquéreurs.
On dit souvent qu’il faut changer de mode de vie pour envisager l’avenir de façon viable. S’attaquer à l’étalement urbain à Québec c’est lutter contre le principal problème environnemental régional et ainsi s’adapter à un avenir incertain sur le plan des changements climatiques. N’est-ce pas là un beau défi pour 2023 ?
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