C’est pourtant ce qui arrive depuis trois semaines dans le débat qui fait rage autour de l’éventuelle Charte des valeurs québécoises du gouvernement péquiste. Pendant que la première ministre Marois et le ministre Drainville, se plaisant à prolonger le suspense, distillent de l’information à doses homéopathiques, les chefs des deux principales oppositions, libérale comme caquiste, prennent position de façon formelle sur le contenu présumé d’un document fantôme.
Pendant ce temps également les médias sociaux, les éditorialistes, les chroniqueurs, les tribunes d’opinion (etc.) n’en ont que pour cette fameuse charte. Vraiment, c’est du surréalisme à la québécoise à moins que ce soit la fin des vacances qui provoque cette frénésie sociétale !
Paul Cliche, Montréal,
6 septembre 2013