« Nous avons constaté l’ampleur des dégâts et nous considérons que l’évaluation des 2 000 litres du déversement est probablement sous-évaluée. Le déversement n’est pas encore sous contrôle vu qu’un filet d’huile se dirige vers l’île Grande Basque et que des tâches d’huiles sont en dehors des estacades installées. Sommes-nous devant une catastrophe écologique potentielle et une situation où tout le monde tente de minimiser l’impact du déversement ? » s’est questionné le Chef Mike Mckenzie.
ITUM considère que l’intensification des activités industrielles dans la région de la baie de Sept-Îles mène forcément à l’augmentation des risques d’accident et des impacts cumulatifs sur l’environnement. « Nous désirons savoir si les capacités d’intervention environnementale sur la Côte-Nord sont suffisantes pour faire face à tous les risques environnementaux susceptibles d’affecter nos territoires et la population, » s’est exprimé le Chef McKenzie.
ITUM exigera des réponses à ses questions aux différents acteurs dont la minière Cliffs, la Société d’intervention maritime de l’Est du Canada et les gouvernements concernés quant au plan d’action qui sera mis en place pour le rétablissement/nettoyage de l’environnement ainsi que les mesures qui seront prises pour éviter une répétition de ce genre d’évènement.
Enfin, le conseiller en environnement à ITUM, André Michel, se pose des questions quant aux impacts sur la faune et son habitat : « Quels seront les impacts sur la pratique des activités traditionnelles des Innus dans la baie de Sept-Îles ? »